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Essai Autosblog : Nissan Murano 2.5 dCi

Nissan nous a convié à essayer le nouveau Murano.
Nouveau, il est plus par sa motorisation inédite sous son capot.
Si jusqu’à aujourd’hui celui qui a initié le SUV urbain et beau se contentait de motorisation essence, il succombe aujourd’hui à la tentation du diesel (voir présentation du 2.
5 dCi) pour récupérer toutes les parts de marché qu’il a laissé s’envoler à la concurrence.
Pour effacer cette erreur de stratégie, les japonais ont donc utilisé le quatre cylindres 2.
5 dCi déjà disponible sur le nouveau Pathfinder et Navara.
Cette motorisation propose 190 ch et un couple de 450nm ( à 2.
000 tr / min), et a reçu plusieurs modifications afin de se marier au mieux avec le Murano : les ingénieurs ont remplacé la chaîne par une courroie, une simplification de la pompe d’injection et un nouveau filtre à particules.
Pour réduire les vibrations et accroître le confort (une donnée essentielle dans les SUV haut de gamme), Nissan a également ajouté un point d’ancrage (maintenant cinq) sur le châssis.
…Pour cet essai pas la peine de revenir sur la finition ou autre détail que l’on sait déjà largement au niveau de la concurrence, ce sera plus une affaire de style pour vous convaincre et de moteur, c’est sur ce dernier que l’on s’est concentré !Le 2.
5 dCi gagne aussi une transmission automatique à 6 rapports qui assure des performances satisfaisantes : accélération 0-100 km / h en 10,5 secondes, vitesse maximale 196 km/h, la consommation est un peu élevé avec une moyenne de 8 litres au 100 km, les quatre roues motrices accentuant la consommation.
Nissan Murano 2.
5 dCiMalgré les évolutions, on reconnaît de suite le Murano, sa calandre signe son identité même si sur ce modèle le bouclier avant se voit redessiné et repensé pour favoriser le refroidissement du moteur.
D’ailleurs l’ensemble des modifications apportées améliorent le cx puisque celui-ci passe de 0.
37 à 0.
34.
A la mise en route, même si des efforts ont été faits, le 2.
5 dCi reste bruyant et présent.
S’il ne peut être qualifié de sportif, le moteur présente un caractère assez sympa et vivant avec son gros couple disponible très tôt ce qui rend le 3.
5 V6 essence désuet à côté.
A propos de la transmission automatique, si elle se fait oublier dans l’utilisation quotidienne ne fait pas preuve du même brio en mode “manuel”.
Loin de l’efficacité d’une boîte DSG, le fait de descendre un rapport change assez peu les relances et bride le côté … sportif de l’engin, mieux vaut laisser la gestion automatique de la boîte gérer les rapports pour toujours tomber sur le couple.
Vous l’aurez compris en filigrane depuis le début, le Murano c’est une boîte à confort mais pas un SUV énervé type X6 ou Cayenne.
Son poids de 1900 kg se fait sentir dans les enchaînements de courbes et sa direction bien que précise renvoie peu d’information au conducteur.
Donnez lui de l’autoroute à 130 km/h, il vous amènera frais à destination.
Pour conclure, nous avons un Murano qui se situe dans la bonne moyenne des SUV, il se distingue par son confort et l’agrément de son nouveau 2.
5 dCi très coupleux qui convient assez bien à ce type de véhicule.
Voyageur au long cours, sa transmission 4 roues motrices s’avère peu utile puisque sa place est d’avantage sur la route ou autoroute où il risque peu de rencontrer une adhérence précaire ( d’autant que sa carrosserie invite peu à en faire un franchisseur).
Une simple transmission deux roues motrices moins valorisante, certes, apporterait une réduction de la consommation.
On regrettera que le moteur ne soit pas plus silencieux pour être parfait mais en revanche le 3.
5 V6 n’a plus aucun intérêt.
On se demande comment Nissan n’a pas pensé plus tôt à donner un diesel à son Murano car il est peut-être trop tard aujourd’hui pour séduire une clientèle déjà partie voir ailleurs.
Tarif : à partir de 49 300€Traduction depuis notre site italien

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