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Ces modes qui ne marchent pas (1/5) : les déguisements de baroudeur

Tout au long de la semaine, découvrez ces modes que l’on pensaient être de bonnes idées et qui n’ont rien donné ! Comme quoi, les bureaux marketing n’ont toujours pas raison ! Et surtout, que c’est bien le client qui décide au final.
Il y a quelques années, il y eu une véritable ruée vers les SUV.
Les monospaces compacts étaient devenus ringards, ils avaient une image trop policée, celle de la voiture de bon père de famille dont la jeunesse et ses sensations s’étaient diluées au fil des enfants nés.
Pour remettre un peu de piment dans leur vie, les 4×4 à taille humaine sont devenus le nouvel accessoire indispensable.
Car on a beau dire, la voiture reste un élément socialisateur important dans nos sociétés, qui reflète une partie de notre vie.
Pour offrir un SUV, il faut disposer tout de même d’une transmission intégrale dans sa banque d’organes.
Mais partant du constat que la grande majorité des véhicules vendus n’avaient que deux roues motrices, et que les rares qui prenaient la transmission intégrale n’allaient même pas s’en servir, certains ont eu des idées.
Le client recherche d’abord un look avec ce genre d’engin.
Histoire de frimer un minimum et de montrer qu’il n’a pas perdu sa joie de vivre malgré sa vie peu trépidante métro-boulot-dodo.
Les constructeurs ont donc flairé le bon filon et se sont mis à décliner des modèles de tous les jours en baroudeurs des beaux quartiers.
La recette est toujours la même.
On prend un modèle et on le déguise à base de plastiques bruts sur le bouclier, les bas de caisse et les passages de roues, de barres de toit ou de touches d’aluminium (ou de peinture métallisée, c’est moins cher).
L’un des premiers à se lancer dans cette aventure fut VW, du moins à grande échelle, car il y a bien eu des modèles par ci par là avant ça.
Mais l’allemand aligne les déclinaisons Cross : Polo, Golf Plus, Touran y ont eu droit, et bientôt la Passat.
Mais la clientèle n’est pas dupe.
Du moins elle n’a pas adhéré par chez nous.
Mais que voulez-vous, parfois on ne sait plus quoi inventer quand on traverse une période creuse en matière de nouveautés et que l’on doit créer l’événement.
On se souvient du Scénic Conquest (mais si, celui qui était orange) en 2006, au moment où Renault était en manque cruel de nouveaux modèles.
Bon, il y a des pays où ça marche très bien, notamment en Amérique du Sud.
Une foule de modèles ont ainsi droit à leur version « Cross » au Brésil, comme la C3 Picasso ou la 206+, renommée pour l’occasion Escapade.
Comme quoi, les gouts et les couleurs…

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