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Test Michelin Primacy 3 : l'héritier

Primacy HP avait placé Michelin sur plus de 120 véhicules en homologation, juste sur son segment du pneu que l’on qualifiera de familial : compactes et berlines à papa.
Sur ce segment, les études consommateurs le prouvent, le client attend sécurité et longévité, ça tombe bien car ce sont deux valeurs qui tiennent à cœur au Bibendum.
Michelin pour ce nouveau pneu se vante d’être avec Primacy 3 le meilleur de sa catégorie en freinage sur le sec, freinage sur le mouillé et tenue de route sur le mouillé (face aux concurrents Premium de son segment que sont Dunlop, Bridgestone, Continental ou encore Pirelli).
Ces chiffres sont homologués par des études l’organisme allemand TÜV SÜD, célèbre par sa notoriété et à qui à priori on peut faire confiance.
Embarquons ensemble vers Valence en Espagne pour une série d’atelier qui sont censés nous permettre de vérifier tout cela … Primacy 3 : technologie inside La nouvelle gomme brevetée de MICHELIN Primacy 3 optimise l’adhérence grâce à un nouvel assemblage complexe et inédit de plusieurs élastomères, de charge renforçante à base de silice, et de plastifiant à base de résine.
L’innovation provient certes de la nature de ces composants, mais plus encore du dosage optimum de chacun d’eux et de leur procédé de mélange.
Cet assemblage unique crée une très forte cohésion entre les composés de la gomme.
Laquelle procure à son tour un haut niveau de longévité kilométrique.
La sculpture composée de lamelles innovantesSous les fortes sollicitations imposées au pneu, lors de freinage d’urgence, ou en virage, que ce soit sur sols mouillé ou sec, le point fondamental est d’avoir le maximum de surface de gomme en contact avec le sol.
Le pneu MICHELIN Primacy 3 est pourvu d’une nouvelle sculpture brevetée avec des lamelles autobloquantes.
Celles-ci s’arriment entre elles pour obtenir une plus grande rigidité.
Cela réduit la déformation du pain de gomme et permet d’améliorer la qualité de la liaison entre le pneu et le sol.
Au-delà de leur conception, la mise en œuvre industrielle de ces nouvelles lamelles constitue une prouesse technologique : leur épaisseur minimale est de 2 dixièmes de mm.
A titre de comparaison, elles sont deux à trois fois plus fines que des lamelles de pneus hiver.
Michelin Premacy 3Test du rond, condition route mouillé, vitesse constante de 60 km/h Pour ce test, notre cobaye sera une Mercedes Classe E équipée une fois de Pirelli et de Michelin pour la seconde.
Les pneus sont neufs et les pressions sont celles préconisées par Mercedes.
Le feeling ressenti derrière le volant, c’est que le Pirelli décroche systématique plus vite une fois les 60 km/h dépassés et de façon plus brutale.
Le Michelin abandonne le grip moins vite, retarde la perte d’adhérence qui se fait plus progressive aussi, on récupère très vite le grip en soulageant la pédale et en contre braquant.
Nous avons répété le test plusieurs fois et à chaque fois le constat revient.
Freinage en ligne droite sur le mouillé : 80 km/h à l’arrêt total.
Qui freine le plus court ? Pour ce test, notre cobaye est une Passat TDI montée en Bridgestone et Michelin, on se met à fond de deux donc vitesse légèrement supérieure à 80 km/h afin que l’appareil d’acquisition de données commence à enregistre la décélération de 80 à 0.
3 passages à chaque fois afin d’obtenir une moyenne et le verdict est flagrant, le Michelin offrira à chaque fois une distance d’arrêt inférieure d’1m50 que le concurrent, c’est le mètre qu’il faut pour parfois sauver une vie.
Freinage en ligne droite sur le sec, même conditions.
Le cobaye est cette fois une BMW Série 3 318d équipée alternativement de Dunlop et de Michelin.
On fait trois passage, toujours à fond sur le second rapport, une fois entrer dans la zone matérialisée par les cônes, on ne se soucie plus de rien, exactement comme sur un freinage d’urgence.
Là encore, on est forcé d’admettre que ça marche et que le Michelin m’offrira en moyenne 1 mètre en moins sur la distance de freinage total.
Michelin Primacy 3 Conclusion : le pneu, élément fondamental de votre tenue de route Le marché du pneu est aussi obscur que sa couleur noire pour le consommateur.
Heureusement, sous peu le grading permettra aux consommateurs de mieux identifier les performances de son pneu.
Là, il n’y aura plus de miracle, les marques de second marché ou troisième marché comme ceux des distributeurs ou autres curiosités exotiques souffriront : leurs arguments de prix ne sera plus suffisant pour masquer des lacunes indéniables sur le plan de la sécurité.
De leurs côtés, les Premium (dont Michelin) sont déjà prêts et très sereins.
Quelque part je pense même qu’ils se frottent un peu les mains à l’idée de lire les étiquettes de ces piètres concurrents sur des valeurs d’adhérence sur le mouillé ou même de resistance au roulement.
Primacy 3 lui répond à toutes ces exigences et même plus.
La sécurité a certes un prix mais dites vous bien que payer un pneu plus cher a forcément une raison, n’oublions pas qu’il s’agit d’un produit technique.

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