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Essai Renault Coupé Laguna Monaco GP dCi175 BVA6 : que reste-t-il du GT à la française ?

C’est un fait, le grand coupé a sa place sur le marché à partir du moment où il sait soit être sexy, soit sportif.
Les allemands savent le faire avec leurs Audi A5 et BMW Coupé Série 3, alors pourquoi pas nous ?Si l’on regarde du côté de chez nous, il reste quoi ? Peugeot Coupé 407 qui risque d’être bientôt mis au placard et Renault Coupé Laguna, dont une source interne nous a confirmé que ce coupé connaîtra une suite, restylé pour l’année prochaine.
Notre choix s’est donc penché sur ce dernier et avec un attrait particulier pour son côté technologique des 4 roues directrices (en option à 2 000€ sur notre version).
Alors que vaut Coupé Laguna face aux allemandes : émotion, sportivité, technologie et performances, on vous dit tout dans la suite …Renault Coupé Laguna Monaco GP Design, présentation intérieur : du bon et du franchement mois bon ! Tout d’abord, je dois dire que j’ai vraiment été surpris de la réaction des passants, je ne m’attendais pas à autant de regard braqués sur moi.
Il faut dire que ce coupé Laguna dans sa superbe peinture blanche aux reflets nacrés est étincelant et la qualité de réalisation de cette peinture est franchement au rendez-vous.
Le constrate avec le toit et les jantes noires achève la signature sportive.
Maintenant, autant j’aime bien l’arrière, autant son avant court au nez très plongeant me gêne un peu.
L’auto n’est pas assez élancée, un capot à la Ferrari 599 eut été bien plus élégant, la 407 ou l’Audi A5 font mieux, à mon goût.
A l’intérieur, là aussi je suis partagé.
D’abord je dois parler des ces fauteuils et de ce très beau cuir.
Sportif mais pas trop, l’assise réserve un bon accueil et un maintient parfait.
Revêtu d’une très beau cuir (à l’avt comme à l’arr.
), la surpiqûre blanche donne le bon ton.
On aime ou pas le laquage blanc du tableau de bord et du tunnel central, il a le mérite d’être raccord avec l’extérieur mais le mauvais goût aussi de grossir le tunnel central.
Le tableau de bord tente le rappel avec la sellerie, et on a le droit à un beau plastique moussé dans sa partie supérieur.
L’instrumentation est complète et lisible, les commandes climatisation un peu éloignées du volant et le point de contrôle devant la commande de boîte de vitesse vous permettra (assez intuitivement) de commander le GPS, la radio se commande depuis le volant.
Les places arrières seront un peu étroites pour les grands, avec mon 1m89, j’ai eu du mal à trouver une bonne place derrière le fauteuil conducteur, c’est dommage car l’assise est profonde et confortable et l’on y accède assez facilement avec le fauteuil avant qui coulisse suffisament.
Un gros regret tout de même sur la présentation de l’auto : les plastiques de portes sont franchement durs, ceux des fauteuils pas du tout au niveau et nous ne disposons même pas de commandes électriques ou de mémoires de position pour les fauteuils avants, je trouve cela indigne d’une auto de près de 40 000€, 38 000€ pour être exact !Signalons, le coffre qui s’avère très généreux mais qui sera difficle d’accès au fond à cause de sa faible ouverture.
Moteur – Boîte : la mauvaise association Autant Renault nous propose un très bon moteur performant, autant la boîte est catastrophique.
Le 2l dCi se montre à la hauteur même s’il ne sait pas chanter.
Avec 360 Nm de couple disponible entre 1 700 et 3 100 tours, autant dire que les sorties de courbes se font sans aucun problème.
Le problème vient de la boîte, franchement pas sportive ! Le kickdown est parfait mais lorsqu’il s’agit d’enchaîner les rapports, la boîte est tout simplement trop lente, comme dépassée.
Et n’espérez rien du mode séquentiel, il ne faut le considérer que pour récupérer du frein moteur sur les phases de freinage.
Sur le plan de la consommation, avec une conduite assez sportive voir musclée, nous avons relevé 10,5l de moyenne.
Heureusement pour rigoler, il y a le châssis 4Control de Renault … 4 roues directrices = 2 fois plus de sensations derrière le volant Si l’on connaît la qualité d’un train avant de Peugeot, Renault efface toute les références connues avec son système 4control.
La grande originalité du système 4Control est de s’adapter à votre vitesse :A.
En-dessous des 60 km/h, les roues arrières braquent dans le sens opposé à celui des roues avants, ce qui a pour effet de réduire le diamètre de braquage et de faciliter les manœuvres.
En ville comme sur les petites routes sinueuses, la maniabilité et la précision sont décuplées.
B.
Au-dessus de 60km/h, les roues arrières braquent cette fois-ci dans le même sens que les roues avants, ce qui permet de contrer la force centrifuge et de virer à plat sans dériver de l’arrière.
Dans les faits, pas besoin de long discours, c’est hyper efficace : le sous virage est totalement effacé, le coupé enroule les petits recoins dans une facilité déconcertante, surtout que le retour d’informations dans le volant est parfait.
Mieux en cas de franche attaque dans du serré, l’arrière peut devenir un peu joueur.
La stabilité en grande courbe est assez sereine, en fait la seule critique sur ce châssis est à mettre sur le dos des suspensions.
Elles nous sont apparues trop molles, l’auto prend tout de même un peu de roulis en virage et dans les grandes courbes rapides, la détente un peu molle des amortisseurs vient mettre un ou deux nuages sur une copie presque parfaite pour maintenir le bon cap.
Le freinage s’avère performant et efficace avec une prise de pédale réactive mais pas trop mordante en début de course, on peut vraiment doser ses ralentissements.
Conclusion : verre à moitié plein ou à moitié vide Si Renault affiche des prétentions, toutes les promesses ne sont pas tenues.
Ainsi quelques défauts et surtout la boîte font que ce sympathique Coupé Laguna n’est pas tout à fait au niveau de la concurrence.
Mais le pire, c’est que Renault peut s’appliquer et vendre peut-être un peu plus cher son coupé puisque le Losange s’affiche bien en dessous des prix d’une allemande : 5 à 8000 euros moins cher pour une motorisation et surtout un équipement/look équivalent.
Le plaisir de conduite est là grâce au moteur et au châssis mais n’est pas entier à cause de cette transmission automatique d’un autre âge.
J’ai donc fait un rêve éveillé : le moteur et la boîte de la Mégane RS dans ce coupé Laguna Monaco GP, on attend la suite avec le nouveau modèle l’année prochaine.
Accéder au site Renault avec la configuration de notre coupé en suivant ce lienFiche technique :127 (175) Puissance maxi KW (ch)1995 Cylindrée (cm3)4 Nombre de cylindres16 Nombre total de soupapes360 Couple maxi Nm (m.
kg)Directe Common Rail et Turbocompresseur : Type d’injectionDiesel : CarburantEURO5 : Norme de dépollutionFAP : Filtre à particules 4 : Nombre de places10 : Puissance administrative CONSOMMATION 80/1268/CE159 : CO2 (g/km)8,0 : Conditions urbaines (en l/100 km)5,1 : Conditions extra-urbaines (en l/100km)6,0 : Cycle complet (en l/100km) CAPACITE66 : Réservoir à carburant (litres) PERFORMANCES210 : Vitesse maxi (km/h)9″8 : 0 – 100 km/h (s)17″0 : 400 m D.
A (s)31″0 : 1000 m D.
A.
(s)TRANSMISSIONTraction : Type de transmission ROUES ET PNEUMATIQUES225/45 R 18POIDS (kg)1539 : Poids à vide

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