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Supertest Citroën DS5 THP 200 : la vie à bord

(2/6) – Quand on part pour un essai longue distance, on a forcément des bagages.
Et donc, la première chose que l’on fait au moment de prendre possession du véhicule, c’est ouvrir le coffre pour charger sa valise.
L’opération s’effectue ici avec la clé.
Mais il faut glisser le doigt entre les éléments de carrosserie pour ouvrir le hayon.
Citroën aurait pu imaginer quelque chose de plus pratique et songer à un ouvrant motorisé.
Mais avec les DS, la priorité est donnée au style, et non aux aspects pratique.
Pour garder un dessin fluide, l’auto est ainsi dépourvue de toute poignée extérieure pour le coffre.
La DS5 se rattrape avec un volume plutôt bon, même si le seuil de chargement haut perché ne facilite pas les choses.
Le plancher se retrouve ainsi en contrebas.
Mais, on ne va pas s’en tenir à ce genre de détail.
On n’achète pas une telle auto pour ses qualités de déménageuse.
Dans la DS5, on craque surtout pour la présentation inspirée de l’aéronautique.
On retrouve une planche de bord imposante et un tunnel central haut perché où se trouve nombre de commandes, notamment celles des quatre vitres.
Comme dans un avion, des boutons sont rejetés au niveau du toit, ceux commandant les réglages de l’affichage tête haute ou les vélums des toits vitrés.
Supertest Citroën DS5 THP 200 Gallery 2Tout ceci crée une ambiance unique, même si une fois de plus chez Citroën, l’ergonomie en pâtit.
On a un peu du mal à se retrouver au milieu des boutons et il faut un petit temps d’adaptation pour prendre ses marques.
Bonne nouvelle toutefois à ce chapitre, le volant est allégé en touches par rapport à celui de la DS4.
Il n’accueille plus que les celles du limiteur/régulateur de vitesse et de la radio, au fonctionnement intuitif.
La DS5 hésite un peu parfois en rétro et côté futuriste.
L’horloge à aiguille côtoie ainsi une instrumentation numérique, composée de trois cadrans.
A ce niveau aussi, les informations ne sont pas toujours parfaitement lisibles.
Même si la vitesse vous est rappelée en grand.
Le mélange de blanc et de rouge est discutable, cette dernière couleur étant un peu clinquante et agressive.
Notre modèle d’essai était équipé de la série en cuir type bracelet de montre, du plus bel effet.
Elle participe grandement à la sensation de qualité ressentie à bord.
On reviendra en détail sur la finition de l’auto.
On l’a déjà un peu évoqué, la DS5 n’est pas une championne niveau pratique.
Elle le confirme vite quand on cherche à ranger ses affaires.
La boîte à gants est minuscule et on a du mal à trouver de petits espaces pour garder à portée de main portable, ticket d’autoroute, carte bleue… On apprécie en revanche le grand espace entre les sièges avant, très profond, pouvant accueillir une bouteille d’1,5L.
Deux rangements pour les lunettes sont aussi positionnés au niveau du plafonnier.
A l’arrière, seuls deux passagers seront à l’aise.
Ils se sentiront peut être un peu confinés.
Dommage que Citroën ne leur propose pas des réglages spécifiques de la climatisation, comme dans une Peugeot 508.
Mais c’est derrière le volant que nous allons nous installer maintenant pour prendre la route !…A suivre

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