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Deux maîtres à l’Orangerie du Sénat du 27 juillet au 7 août

Deux parcours exigeant Originaire de Bruxelles, Isabelle Thiltgès suit très jeune des cours de dessin et de modelage et s’installe à Paris en 1982.
Elle fréquente divers ateliers où elle découvre les thèmes majeurs de son œuvre.
Elle s’inscrit en 2002 et 2010 aux Beaux-arts de Paris pour perfectionner sa technique.

Jean-Pierre Schneider, peintre et scénographiste français, diplômé des Beaux-arts de Lille, est riche d’une expérience de plus de 20 ans en art abstrait.
Il met en mouvement la peinture par un travail subtil sur la matière et par un souci permanent du dialogue des mots.
La date de création de certaines œuvres est gravée en rouge sur le support.
Une sculpture de la communion avec l’autre Les sculptures en bronze d’Isabelle Thiltgès, exposées à l’Orangerie, sont infiniment tendres sensuelles et expressives, notamment les cinq petits couples qui évoquent la rencontre, l’approche, le doute, le conflit et la compréhension.
Ici, elle évoque les ombres, la culbute, l’illusion, le cheminement, l’équilibre, le détachement.

Dans un autre registre, sa sculpture, d’une incommensurable légèreté, se fait aérienne : la tempête, l’envolée, la grande envolée et le plongeon.
Isabelle Thiltgès, une artiste dans la lignée de Camille Claudel.
Une peinture de la rencontre de l’autre Le thème majeur de cette présentation est la servante (2009) ; d’après Danaé de Le Titien (1544) et Olympia de Manet (1863).
Le peintre décline sur plusieurs toiles le profil d’une femme couchée et d’une servante noire.
Un bouleversement radical s’opère vis-à-vis des tableaux précités : la servante tient plus de place que sa maîtresse.
Jean-Pierre Schneider, un magicien doué d’une remarquable dextérité pour donner vie à la matière inerte, s’inscrit en droite ligne de Jean Cocteau et d’Edouard Pignon.
Se réconcilier avec l’art contemporain Après d’hasardeuses installations aux châteaux de Versailles et de Chamerolles, cette exposition réconcilie avec l’art contemporain où, depuis Marcel Duchamp, le projet artistique en arts plastiques semble plus un projet de financiers spéculateurs qu’un partage de créations transcendées avec le public.

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