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3 juillet 2013 7 h 56 min

Snowden : la France refuse le survol aérien par le président Morales

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Stupeur et colère cette nuit en Bolivie et en Amérique latine après que la France et le Portugal ait refusé le survol de leur espace aérien par l’avion du président bolivien Evo Morales, après des soupçons quant à la présence éventuelle d’Edward Snowden à bord de l’avion présidentiel.

Le président de Bolivie Evo Morales a été contraint de se poser à Vienne en Autriche pour une escale technique, car le Portugal avait refusé à l’avion présidentiel d’atterrir sur son territoire.

Etonnamment, la France avait également refusé au président bolivien le survol du territoire, et donc de se poser sur un aéroport français pour cette escale technique.

Evo Morales revenait de Russie où il avait participé à une réunion des pays producteurs de gaz naturel. Les deux pays soupçonnaient le président bolivarien d’avoir emmené à bord de l’avion l’ancien agent de la NSA, Edward Snowden, à l’origine des révélations concernant la mise sur écoute des télécommunications mondiales par les Etats-Unis.

Le ministre bolivien des Affaires étrangères David Choquehuanca veut demander des « explications » à Lisbonne et à Paris en affirmant que « les lois du trafic aérien avaient été violées« .

Son homologue vénézuélien a de son côté dénoncé un « attentat contre la vie du président Morales », « une agression grossière, brutale, impropre et non civilisée » de la part « de gouvernements d’Europe et des Etats-Unis » qui « mettent en danger la vie d’un président ».

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