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18 juin 2021 16 h 00 min

Disparition de Delphine Jubillar : son mari Cédric mis en examen

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En garde à vue pendant plus de 40 heures, Cédric Jubillar a contesté toute responsabilité dans la disparition de son épouse.

Disparition de Delphine Jubillar : son mari Cédric mis en examen dans le cadre d’une garde à vue pour meurtre aggravé depuis plus de 40 heures, Cédric Jubillar a nié toute responsabilité dans la disparition de sa femme.

Delphine Jubillar : son mari Cédric mis en examen

La veste de plomb a été mise en examen pour « meurtre aggravé ». Six mois seulement après la disparition de son épouse Delphine Jubillar, infirmière et mère de famille de 33 ans, dans le Tarn, le parquet a demandé, le placement de celui-ci en détention provisoire. « Vous êtes incohérents à ce stade de l’affaire« , a déclaré à l’Afp Jean-Baptiste Alary, son avocat.

« Je suis l’homme le plus célèbre du Tarn » : six mois dans l’intimité de Cédric Jubillar, un mari au centre de l’investigation , ces longues heures de face à face avec les gendarmes de la section de recherches de Toulouse, Cédric Jubilella a contesté son implication dans la disparition.

Selon nos informations, les interceptions téléphoniques incriminées mettraient pourtant le mari de Delphine Jubillar en difficulté. « J’ai grillé Delphine ! »

Un autre homme a été retrouvé ces dernières heures au centre des échanges entre Cédric Jubillar et la police. Il s’agit de « l’amant de Montauban« , dont Delphine s’est d’abord entichée sur Internet avant d’établir ensemble une relation sentimentale intense, qui n’est pas seulement épistolaire. C’est pour lui qu’elle envoie un dernier selfie à 22h58 le soir de sa disparition.

Les enquêteurs sont convaincus que Cédric Jubillar a découvert dans les minutes et les heures qui ont suivi des informations sur la relation extraconjugale de sa femme. Une photo et une capture d’écran au cœur de l’enquête sur la disparition de Delphine Jubillar ont notamment été retrouvé. Le message qu’il a écrit à un correspondant le 16 décembre au matin, quelques heures après la disparition de sa femme et avant de commencer sa première audition à la gendarmerie de Cagnac-les-Mines (Tarn).

Cependant, le principal intéressé a contesté avoir eu connaissance de l’identité de « l’amant de Montauban ».

Mots clés: CrimesFrance