Mercedes SL 230, une des plus belles voitures du monde et une ligne d’une pureté sans égale et qui n’a pas pris une ride.
À l’instar de la DS de Citroën (la vraie, pas les Goldorak actuels), cette Pagode était en avance sur son temps et cela se voit car elle de dépareille absolument pas dans nos rues d’aujourd’hui, bien qu’il y soit trop peu présente, à mon grand regret.
Succédant à la non-moins célèbre 190 SL dite Gullwing et reprenant les mythiques lettres SL, cette Pagode doit son surnom à la forme de son pavillon, à la courbe inversée, ressemblant en cela aux courbes des toits des temples d’Extrême Orient.
De même, son inédit hard top amovible faisait d’elle autant un coupé qu’un cabriolet.
Présentée au salon de Genève en mars 1963, cette SL fit sensation et se révéla être un énorme succès commercial immédiat, malgré son tarif coquet digne de Mercedes.
Techniquement, cette Pagode innovait en introduisant les structures déformables pour la premières fois en série sur un véhicule dit sportif, ces structures que l’on retrouve sur tous les véhicules de nos jours, ce qui était loin d’être le cas à l’époque, les normes de sécurité étant bien plus laxistes.
Il est à noter que la Pagode a été dessinée par le grand Paul Bracq, créateur, entre autres, des BMW M1, Peugeot 604 ou encore la Citroën SM présidentielle française.
Dérivée techniquement de la berline 220 SE, l’ancêtre de la Classe E, cette SL était motorisée par le plus fameux moteur de l’époque chez Mercedes, un six cylindres en ligne de 2.
8 litres de cylindrée, possédant bien plus de personnalité que les banals diesel et quatre cylindres essence de la marque allemande d’aujourd’hui.
Cette mécanique développait 150 ch à l’origine et grimpera jusqu’à 182 grâce à l’adoption de l’injection mécanique.
Cette 230 SL tirera sa révérence en 1971, après avoir été produite à 49 812 exemplaires, un chiffre remarquable pour une voiture de ce tarif.
La Pagode est aujourd’hui un des véhicules de collection les plus recherchés… et parmi les plus chers !
Le frein nécessite un entretien et un contrôle régulier afin de gagner en performance et en longévité. L’utilisation d’un bon liquide de frein est aussi essentielle.
Une batterie fatiguée provoque des démarrages difficiles, qui peuvent entraîner une panne, le démarrage devient impossible.
La solution la plus économique est de faire appel à un mandataire auto. Mais, est-ce que cette alternative est réellement plus bénéfique?
La batterie d’une voiture a en moyenne une durée de vie comprise entre 4 et 5 ans, selon sa marque, sa qualité et l’utilisation qui en est faite.