La Seine-Saint-Denis est fière de ses figures de proue olympiques et de ses symboles sportifs. Parmi ces derniers se trouve la championne olympique de triathlon, Cassandre Beaugrand, née à Livry-Gargan, où elle a embrassé la course. Son nom est déjà affiché sur la piste d’athlétisme locale suite à sa médaille de bronze obtenue aux Jeux de Tokyo 2021. Léon Sextius, le président du club d’athlétisme local, affiche son enthousiasme sur la façon dont le succès de Cassandre stimule la détermination des jeunes athlètes locaux à persévérer et leur donne un sentiment d’accessibilité au sport de haut niveau.
À Saint-Denis Tennis de table 93, situé dans la ville qui accueille le village olympique, Prithika Pavade, une athlète olympique devenue représentante locale des Jeux, constitue une figure emblématique incontournable. À Bobigny, au sein du club-house du stade Henri-Wallon, le maillot de Lou Noël, membre de l’équipe nationale de rugby à sept, est exposé aux côtés de ceux de deux autres professionnelles issues de ce club. Clémence Gueucier, directrice sportive de l’AC Bobigny 93 Rugby, souligne à quel point il est stimulant pour l’équipe de voir leurs joueuses briller à un tel niveau.
Depuis la relève de la flamme olympique et la cérémonie d’ouverture, une atmosphère passionnée embrase les clubs sportifs de la Seine-Saint-Denis. L’euphorie du patriotisme associe à l’orgueil associé à la défense des couleurs nationales dans le « 93 », un département souvent jugé négativement. « L’ambiance est extraordinaire et l’organisation est impeccable », déclare Saïd Bennajem, le directeur sportif du Boxing Beats d’Aubervilliers.
Les médaillés sont une grande source d’inspiration.
L’ancien boxeur olympique de Barcelone en 1992 a eu l’opportunité d’emmener quelques-uns de ses jeunes élèves à l’Arena Paris Nord, à Villepinte, pour observer des luttes sur place. Il regrette de ne pas avoir eu plus de tickets gratuits, car ses élèves ont ainsi pu réaliser qu’ils étaient les acteurs de leur propre spectacle.
De même, une scène semblable s’est déroulée au sein du club de judo d’Aulnay-sous-Bois, où une dizaine de judokas ont eu la chance d’assister aux compétitions à l’Arena Champ-de-Mars. Leur instructeur, Hadrien de Cayeux, les a assurés que « tout est possible », suite au succès des nouveaux médaillés de l’équipe française, moins reconnus que Teddy Riner, mais tout aussi sources d’inspiration. Parmi eux, plusieurs sont originaires du « 9-3 », comme Amandine Buchard qui a remporté une médaille de bronze en – 52 kg le dimanche 28 juillet. 65.61% de cet article reste à être lu, et est réservé aux abonnés.
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