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21 avril 2020 11 h 15 min

Corentin Celton : biographie

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Une vie d’implication À peine engagé, il rejoint le mouvement ouvrier en adhérant à l’ancêtre du Parti Communiste, la S.
F.
I.
C.
Ce militantisme ne l’empêche néanmoins pas d’obtenir, en 1926, son diplôme professionnel de préposé.
Il sera, en novembre 1934, affecté à l’hospice des Petits Ménages d’Issy, Les Moilineaux, même si dès mars 1935, il demande un congé syndical.

Une existence consacrée au syndicalisme Il représentera les services publics de la capitale au Congrès confédéraux de 1936 et 1938, lui donnant l’occasion de devenir le secrétaire suppléant de la C.
G.
T pour ces mêmes services étatiques.
Fort logiquement, il devient en 1937 le secrétaire du Syndicat des Municipaux de Paris, mais aussi membre de la Commission administrative de la Bourse du Travail de Paris.
Corentin Celton a multiplié les initiatives pour être sur tous les fronts des revendications ouvrières, et il accompagna, avec plus ou moins de succès, les services publics de Paris.
S’il est mobilisé comme infirmier le 1er septembre 1939, il ne cesse pas pour autant son action syndicale.

Les troubles de la Seconde Guerre Mondiale Son congé syndical résilié, Corentin CELTON revient à l’hospice des Petits Ménages, mais il est vite incorporé à la VIIe armée.
Sa participation à la campagne de mai-juin 1940 lui vaudra la remise de la Croix de Guerre (30/06/1940).
Démobilisé le 18 août 1940, il rejoint l’Hospice, qui l’employait.
Mais son adhésion au Parti Communiste (désormais interdit) lui vaut d’être relevé de ses fonctions, et il entre alors en clandestinité.
Il ne cessera pas pour autant à s’impliquer, puisqu’il est à l’origine des Comités populaires des services publics, et servira de liaison entre les organisations clandestines et celles reconnues par les Autorités.
Une fin tragique Arrêté le 10 avril 1942, il est condamné à 3 ans de prison, entraînant son incarcération à Clairvaux, puis à Fresnes.
Mais un second procès le condamne à mort le 20 décembre 1943, et il est exécuté au Mont Valérien le 29 décembre 1943.
Pour rendre hommage à ce héros du syndicalisme français et de la résistance, le décret du 09 février 1945 donna le nom de Corentin Celton à l’hospice des Petits Ménages ainsi qu’à une station de métro desservant les lieux.
La reconstruction de l’hôpital Corentin Celton, en 2005, permit la pose d’une dalle commémorative.

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