Après s’être démené durant plusieurs semaines le président Sarkozy se résigne à une perte du triple A de la France.
Dans un entretien accordé aujourd’hui au journal Le Monde, le président Sarkozy a annoncé qu’une baisse de la note du pays par les agences de notation ne serait pas une difficulté insurmontable pour redresser l’économie, ou du moins pour se tenir aux accords européens dernièrement signés. « Nous affronterions cette situation avec sang-froid et calme » a-t-il précisé.
D’autre part, concernant l’accord de Bruxelles, il rejette l’idée d’un transfert de souveraineté au profit des institutions européennes, affirmant qu’il lui préférait la notion de « souveraineté partagée« . Ce qu’il explique quand il déclare qu’ « on ne déléguera pas à d’autres notre souveraineté économique. Il s’agira d’un exercice partagé de la souveraineté par des gouvernements démocratiquement élus« .