×
google news

Union des théâtres en Nouvelle-Aquitaine

Aurélie Van Den Daele, directrice de 1 200 Tours et du Théâtre de l’Union en Nouvelle-Aquitaine, est actuellement en spectacle au Théâtre Gérard-Philipe de Saint-Denis, près de Paris. Elle constate que malgré les efforts pour contrecarrer la centralisation, l’étape en Île-de-France est cruciale pour la pérennité de leurs créations. Elle travaille dans une région isolée, où il est difficile pour les programmateurs potentiels d’acquérir son spectacle.

Néanmoins, des collaborations artistiques sont possibles. Par exemple, le spectacle 1 200 Tours est présenté à Saint-Denis tandis que Welfare, dirigé par la directrice du Théâtre Gérard-Philipe, Julie Deliquet, est programmé à Limoges les 20 et 21 mars.

En 2021, Aurélie a pris la direction de l’un des Centres dramatiques nationaux les moins financés en France et a été confrontée à une dure réalité. En 2022, l’aide municipale de Limoges a été réduite de 45 000 euros, pour atteindre 199 608 euros. Cela représente moins d’un dixième des quelque 2 millions d’euros annuels fournis par l’État, la région et le département.

Philippe Pauliat-Defaye, adjoint à la culture, justifie cette réduction par l’inflation des coûts. Ce budget réduit touche durement le Théâtre de l’Union, malgré ses unique caractéristiques comprenant des ateliers de conception de décors, une garde-robe et une école de théâtre renommée, l’ESTU, située à 13 kilomètres de distance, en pleine nature à Saint-Priest-Taurion.

Dans le cadre pastoral d’une ancienne colonie de vacances à Montreuil (Seine-Saint-Denis), qui appartient à la municipalité, se trouve l’ESTU. L’établissement ressemble au verger d’Anton Tchekhov avec son parc bordé d’arbres majestueux. L’école abrite plusieurs salles de travail et de repos, une bibliothèque, des cabines et une cuisine. Pour s’y rendre, les étudiants utilisent les voitures fournies par les Centres dramatiques nationaux, ce qui les oblige à apprendre à gérer leur temps et à travailler ensemble, tout en bénéficiant d’un confort familial.

Alice Montagné, la coordinatrice principale de l’ESTU, pense que ce cadre rural n’offre que des avantages. Cependant, tout cela est provisoire car le bail de l’ESTU expire en 2027, ce qui signifie qu’il faudra revenir à la vie urbaine en 2028. Un pavillon du 19ème siècle, situé dans un quartier de Limoges, a déjà été réservé pour l’école. Toutefois, Philippe Pauliat-Defaye prévient qu’une construction supplémentaire sera nécessaire pour accueillir l’espace de répétition.

Il faut encore lire 61.31% de l’article pour en savoir plus. Le reste est disponible uniquement pour les abonnés.

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


Lire aussi

example 1795
Culture

600 artistes contestent l’éviction de Zaho

26 juillet 2024
Dans une lettre ouverte publiée le jeudi 25 juillet, près de 600 artistes, y compris Angèle, Juliette Binoche et Virginie Despentes, ont adressé un appel à l'homme d'affaires Vincent Bolloré.…
example 1793
Culture

« Marquises: Patrimoine mondial par l’Unesco »

26 juillet 2024
Selon l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), les îles Marquises, qui font partie des cinq archipels de la Polynésie française, ont été inscrites au…