Renaud Lavillenie lors des JO 2012 - Crédits : Iamadonut, via Flickr
Si Renaud Lavillenie est devenu dimanche champion d’Europe en salle du saut à la perche, à Göteborg grâce à une barre franchie à 6,01m, le Français n’a pas digéré la décision des juges de lui refuser un saut à 6,07m.
La déception légitime de Renaud Lavillenie restera comme l’un des moments forts des championnats d’Europe d’athlétisme en salle, qui se sont terminés dimanche à Göteborg, en Suède. Si le perchiste tricolore a tenu son rang de favori en décrochant l’or, grâce à un saut de 6,01m, il est passé à quelques centimètres seulement d’accrocher la deuxième meilleure performance de tous les temps, derrière l’Ukrainien Sergueï Bubka. Mais malgré une barre franchie à 6,07m à sa troisième et dernière tentative, le Français s’est vu refuser son saut de la part des juges.
En effet, si la barre n’est pas tombée, elle s’est décalée sur un soutien métallique, à côté des poteaux, un point de règlement qui a empêché Lavillenie d’améliorer sa performance. Interrogé à l’issue du concours, le champion tricolore n’a pas caché sa déception concernant cette décision. « Ça aurait pu être un jour extraordinaire, mais je reste sur un sentiment d’inachevé. Tout le monde a vu cette barre rester. Il y a des règles qui sont stupides. On nous met tellement de bâtons dans les roues. On nous réduit le temps des sauts, la longueur des taquets… au final, on n’est pas dans les mêmes conditions qu’il y a 20 ans quant il y avait le record du monde. Ça fout vraiment les boules. »
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