Google reçoit toujours plus de plaintes des ayants droit
Selon la Commission européenne, l’amende infligée par la CNIL à Google est loin d’être suffisante.
Alors que la CNIL a condamné récemment Google à 150 000 euros d’amende pour atteinte à la vie privée des internautes et que l’organisme en charge de la protection de la vie privée des internautes espagnols a également condamné la firme à 900 000 euros d’amende, la commissaire européenne à la Justice, Viviane Reding, a estimé que c’était très loin d’être suffisant.
Celle qui a engagé les réformes visant à assurer une véritable protection des données personnelles des internautes au sein de l’Union européenne admet cependant que « deux ans après avoir présenté mon programme devant vous ici à Munich, il vous est sans doute difficile de croire que ces nouvelles lois n’ont pas encore été adoptées« . Elle indique d’ailleurs que les politiques mises en place à travers plusieurs pays européens devront s’adapter plus rapidement à l’évolution des nouvelles technologies.
Mme Reding se dit surprise par l’amende de laCNIL, alors que « là où l’autorité de protection des données est l’une des plus respectées et des craintes en Europe – l’amende perçue n’est que de 150 000 euros« . Elle ajoute que l’amende envers Google n’est que de « l’argent de poche » et ne représente qu’à peine 0,0003% des revenus de la firme californienne.
Elle souhaiterait que les amendes infligées aux entreprises ne respectant pas la vie privée des Européens soient bien plus élevées, pouvant aller jusqu’à 2% des revenus annuels. « Dans le cas de Google, cela aurait signifié (…) 731 millions d’Euros (ou 1 milliard de dollars) », a-t-elle dit.
Récupérer votre password de Instagram est très simple. Découvrez quelles sont les étapes simples à suivre et ne vous inquiétez plus
Découvrez les changements critiques en matière de développement de logiciels, révélés par des experts en développement. Découvrez des idées à utiliser pour les applications et les sites web de votre entreprise.
Les FAI (Fournisseurs d'Accès à Internet) Orange, Free, SFR, Bouygues Telecom et Numericable ont dû dépenser plus de 2,5 millions d’euros en 2011. Et ce pour que la haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi) puisse jouer son rôle.