Le jeudi 5 septembre, Emmanuel Macron a désigné Michel Barnier comme le premier ministre. Barnier est un ancien ministre et commissaire européen conservateur. Il a été nommé 60 jours après le second tour des élections législatives, qui a conduit à une Assemblée nationale sans majorité, provoquant la colère de la gauche et une réponse plus prudente du Rassemblement national (RN).
Barnier, bien qu’il bénéficie du soutien du camp présidentiel et des Républicains, ne dispose pas d’une majorité à l’Assemblée. Il devra donc former un gouvernement capable de survivre à une motion de censure, mettant fin à la crise politique la plus grave depuis 1958.
Dans une interview au journal de 20 heures sur TF1 vendredi soir, Barnier a souligné son désir « de négocier, d’unir les gens, de les respecter et de les écouter ». Il a également exprimé son souhait de « améliorer » la réforme des retraites sans donner plus de détails, de ne pas exclure la possibilité de la proportionnelle et de donner la priorité à l’immigration, le travail, la dette et les services publics.
Pierre Bouvier, Solène L’Hénoret, Jean-Philippe Lefief, Marie Pouzadoux, Marie Slavicek et Anna Villechenon ont également contribué à cette diffusion en direct.
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Analyse. À Bruxelles, Michel Barnier est perçu comme un « Européen déterminé », en dépit de ses déclarations antérieures contre le droit communautaire. En termes de statistiques, la nomination de Michel Barnier, âgé de 73 ans, marque un tournant : le premier ministre le plus âgé de la Cinquième République prend la place du plus jeune.
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