Après avoir bataillé pour se défaire de Stanislas Wawrinka, Jo-Wilfried Tsonga affronte ce samedi Rafael Nadal en demi-finales du Masters 1000 de Monte-Carlo. Soit une affiche de rêve entre le n°1 français et le maître du Rocher. De son côté, Novak Djokovic est opposé à Fabio Fognini.
Jo-Wilfried Tsonga a souffert pour dominer le Suisse Stanislas Wawrinka, vaincu en trois manches. Mais le combat remporté vendredi par le Manceau en valait la peine. En accédant pour la première fois de sa carrière au dernier carré du tournoi monégasque, le meilleur tennisman tricolore s’offre le privilège de défier aujourd’hui à partir de 13 heures Rafael Nadal, octuple vainqueur à Monte-Carlo (2005-2012).
Si les deux hommes se sont déjà affrontés à dix reprises sur le circuit, pour sept succès de l’Espagnol, ce n’est que la deuxième fois sur terre battue, la surface de prédilection du joueur majorquin. Il y a deux ans, le Français n’avait sauvé que six jeux en Coupe Davis. Et même si « Rafa » a peiné comme rarement sur le Rocher pour prendre le meilleur sur le Bulgare Grigor Dimitrov, l’un des rares à avoir réussi l’exploit de lui chiper un set à Monte-Carlo, la tâche s’annonce difficile pour Tsonga.
Fognini, la surprise du chef
Dans l’autre demi-finale, Novak Djokovic aura la faveur des pronostics face à Fabio Fognini. Après avoir concédé à chaque fois une manche sur ses deux premiers tours, le n°1 mondial n’a eu besoin que de deux sets pour se débarrasser du Finlandais Jarkko Nieminen (6/4, 6/3). Finaliste en 2009 et 2012, le Serbe doit d’abord se sortir du piège tendu par l’Italien pour envisager une revanche contre Rafael Nadal.
Car dans un tournoi marqué par les absences de Roger Federer et David Ferrer, puis par les défaites de plusieurs membres du Top 10, Fabio Fognini s’est frayé un chemin jusqu’en demi-finales. Vainqueur de Tomas Berdych en huitièmes, le fantasque transalpin a confirmé vendredi en mettant fin au parcours de Richard Gasquet (7/6, 6/2). Autant dire que le 32e joueur mondial n’aura aucune pression et tentera son va-tout pour dominer « Nole » pour la première fois de sa carrière.
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