« Mort d’Ismaïl Haniyeh : Répercussions menacées »

Romain Del Bello et Laurent Borredon ont animé ce direct. Une annonce officielle des Gardiens de la Révolution d’Iran faite mercredi matin a révélé que le dirigeant du Hamas avait été assassiné à Téhéran, et cette information a plus tard été confirmée par le Hamas lui-même, disculpant une attaque « sioniste » pour la mort de leur chef.

Ismaïl Haniyeh, qui se trouvait à Téhéran pour l’inauguration du nouveau président, Masoud Pezeshkian, a également eu une rencontre mardi avec le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei. Haniyeh, élu en 2017 à la tête du mouvement palestinien et réélu en août 2021, avait succédé à Khaled Mechaal, le chef du Hamas de 1996 à 2017. Depuis 2019, Haniyeh vivait en exil au Qatar.

En avril, une attaque israélienne sur Gaza a coûté la vie à trois fils et trois petits-enfants d’Ismaïl Haniyeh. De plus, dix membres de sa famille, y compris sa sœur Zahr Haniyeh, ont été tués lors d’une frappe israélienne le 25 juin. Saleh Al-Arouri, le deuxième en commandement du Hamas, a lui aussi été tué à Beyrouth lors d’une attaque de drone le 2 janvier.

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter les articles mentionnés ci-dessous:
– Jean-Pierre Filiu écrit: « Qui dirige réellement le Hamas ? »
– « Dizaines de personnes tuées lors de frappes ciblant des officiels du Hamas à Gaza »
– « Après la mort du numéro deux du Hamas à Beyrouth, le Hezbollah libanais confronté à une équation difficile »
– « Les limites de la stratégie de « l’unité des fronts » de l’Iran »