
La tempête tropicale nommée Béryl progresse vers le Texas ce dimanche 7 juillet, et pourrait même évoluer en ouragan, annonce les autorités américaines. Son atterrissage sur les côtes texanes est prévu pour le lundi matin. Les communes côtières, dont Galveston au sud de Houston, ont encouragé leurs résidents à évacuer. Sur les réseaux sociaux, des vidéos montrent des voitures en train de quitter la ville dimanche après-midi.
Houston, la cité la plus densément peuplée de l’État, va fermer plusieurs de ses services publics le lundi, y compris le centre de contrôle de la NASA et le bureau local des impôts, comme l’indique le Houston Chronicle, un des journaux locaux.
« Elle sera une menace mortelle pour tous ceux qui se trouveront sur son passage », a averti le gouverneur par intérim du Texas, Dan Patrick, lors d’une conférence de presse. Il a toutefois ajouté que « La bonne nouvelle est qu’il semblerait que la tempête avancera rapidement à travers l’Etat, selon les prévisions actuelles ». Dimanche, la Maison Blanche a déclaré qu’elle gardait un œil sur la situation.
Le National Hurricane Center (NHC) a prévenu dimanche que « Béryl pourrait redevenir un ouragan plus tard dans la journée ». Des précipitations de près de 380 millimètres sont attendues dans certaines régions du Texas, augmentant ainsi les risques d’inondations soudaines, selon les pronostics du NHC.
Béryl, le premier ouragan de la saison dans l’Atlantique, est remarquablement intense et est arrivé tôt. Selon les chercheurs, le réchauffement global résulte en la montée des températures océaniques, ce qui accroît la probabilité de renforcement soudain des tempêtes et multiplie le risque d’ouragans. La période habituelle des ouragans s’étale de juin à novembre.
En mai dernier, l’Agence américaine d’études océaniques et atmosphériques (NOAA) a prédit une saison exceptionnelle, prédisant la potentialité de rencontrer entre quatre et sept ouragans de catégorie 3 ou supérieure. Selon Météo-France, la saison cyclonique de 2024 est aussi annoncée pour être parmi les plus violents jamais connus. Ces pronostics sont essentiellement associés à l’émergence attendue du phénomène météorologique La Niña et aux températures particulièrement élevées de l’océan Atlantique, comme l’a détaillé la NOAA.
Le changement climatique augmente la fréquence et la dévastation des phénomènes météorologiques extrêmes, tels que les ouragans.





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