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« Paris 2024: Problèmes logement, déplacement bénévoles »

Louis, un élève de terminale de 17 ans au lycée Hippolyte-Fontaine à Dijon, s’est déclaré prêt pour la réunion des bénévoles du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop), lors de la rencontre qui a eu lieu à la Paris La Défense Arena à Nanterre. Il faisait partie des 20 000 volontaires parmi les 45 000 au total. Zephir Lorne, 23 ans, originaire de Marseille et titulaire d’un master en sciences cognitives, s’est dit impatient de rejoindre cette foule et de participer à cet événement exceptionnel. Adèle Caron, 19 ans, étudiante en première année de sciences et techniques des activités physiques et sportives (Staps) à Amiens, a souligné le caractère unique de cette expérience, rappelant que la dernière fois que Paris a accueilli les jeux, c’était en 1924.

Cependant, parmi les 300 000 candidatures reçues, 33 % des candidats sélectionnés ont moins de 25 ans, et un grand nombre d’entre eux sont des étudiants ou des lycéens. Le principal défi à surmonter pour eux semble être la logistique : Comment vont-ils être en mesure de se rendre chaque jour sur le site de leur mission ? Où logeront ceux qui ne réussissent pas à trouver un hébergement ? Pour ces jeunes dont les revenus sont faibles ou inexistants, cela représente une épreuve importante, d’autant plus que le tarif moyen d’une nuit dans la métropole du Grand Paris pourrait atteindre 522 euros pendant les compétitions, d’après les données de l’office de tourisme de Paris.

Alexandre Morenon-Condé, directeur en charge de la planification et des opérations ressources humaines des jeux de Paris 2024, souligne que chaque bénévole n’aura pas à payer les frais de transport local. Ainsi, les bénévoles habitant en Île-de-France peuvent se déplacer entre leur maison et leur lieu de service à un coût réduit. Les autres devront faire avec leurs propres moyens.

Elise Renard, une étudiante suisse de 23 ans, pourra loger chez sa soeur pendant les jeux. En revanche, Ole Bentz, un étudiant allemand de 22 ans qui a dépensé huit heures en bus pour attendre la réunion des bénévoles ne peut pas maintenir cette routine tous les jours. Heureusement, un ami qu’il a rencontré a Paris lors de son expérience Erasmus+ lui louera sa chambre pour 800 euros pour assurer son séjour olympique.

D’un autre côté, Adèle Caron s’engagera dans un trajet de 74 kilomètres entre sa maison à Monchy-Saint-Eloi et le Grand Palais à Paris en utilisant les transports publics tous les jours. Au contraire, Manon Gillet, une étudiante en viticulture et œnologie, devra parcourir quotidiennement 110 kilomètre entre sa maison à Sens et son poste à Vaires-sur-Marne. Avec le coût du loyer qui s’élève jusqu’à 1500 euros par semaine, elle a choisi de faire le trajet en voiture, remplissant son réservoir deux fois par semaine grâce à l’argent qu’elle recevra de son stage fin d’année en juin.

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