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« Résultats du bac: valeur ajoutée »

Depuis 1993, l’éducation nationale s’efforce de définir de manière plus précise ce qui constitue de « bons résultats » pour un lycée, allant au-delà des simples taux de succès au baccalauréat et des classements qui peuvent en découler. C’est l’objectif des indices de valeur ajoutée des lycées (IVAL), rendus publics le mercredi 20 mars par le ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse, qui se fondent sur divers indicateurs conçus pour évaluer « la contribution » des établissements, étant donné que tous ne sont pas confrontés aux mêmes défis en fonction des spécificités sociales et scolaires des élèves qu’ils accueillent.

Outre les taux de réussite et les taux de mentions à l’examen en 2023, la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) se penche sur ce qu’elle qualifie de « taux d’accès », c’est-à-dire le pourcentage d’élèves ayant commencé en seconde et accompagnés par les lycées jusqu’à l’obtention du baccalauréat. Un critère qui semble beaucoup plus significatif que le taux de réussite pour apprécier l’efficacité globale d’un lycée, selon le service statistique du ministère.

Selon la DEPP, seule une analyse combinée de tous ces indicateurs peut donner une image de la réalité complexe que représente les résultats d’un établissement. Pour chaque indicateur, elle détermine une « valeur ajoutée » en calculant l’écart entre les taux observés et ceux « attendus » compte tenu du profil des élèves de chaque lycée. « Cette approche s’avère indispensable pour distinguer ce qui est dû à l’action de l’établissement de ce qui résulte des compétences et caractéristiques préalablement acquises par les élèves avant leur arrivée », déclare Magda Tomasini, Directrice de la DEPP.

Le Ministère de l’Éducation Nationale françaises a réparti les 1 520 écoles publiques et 734 écoles privées dans cinq catégories, telles qu’illustrées dans le graphique suivant. Près de la moitié de ces écoles, 47 % pour être précis, sont classées comme « neutres » car elles parviennent à atteindre les résultats attendus. Cela concerne à la fois les écoles publiques et privées et ne signifie pas qu’elles sont inefficaces. Par exemple, il est difficile de se distinguer si les attentes sont élevées.

Approximativement 15 % des lycées de chaque secteur sont considérés comme « performants », atteignant des taux de réussite supérieurs à ceux anticipés tout en menant plus d’élèves de la seconde à la terminale que prévu initialement.

Cependant, les indices IVAL soulignent une différence de profil entre les deux secteurs de l’enseignement. Un cinquième des lycées publics sont « en dessous des attentes », contre seulement 7 % des lycées privés. En revanche, ces derniers sont surreprésentés dans la catégorie « sélectifs », atteignant des taux de réussite plus élevés mais ne retenant pas tous leurs élèves. Plus de 28 % des lycées privés sont dans cette catégorie, contre seulement 9 % dans le secteur public.

Inversement, la catégorie des lycées dits « accompagnateurs » est presque exclusivement composée d’établissements publics, avec 131 des 138 établissements. Les sept lycées privés dans cette catégorie représentent moins de 1 % du total.

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