Do it yourself !.
Il y a une dizaine d’années déjà, le slogan lancé par Nike devient le mot d’ordre de toute une génération.
Bien sûr, à l’époque, il ne s’agit que d’un symbole.
Pourtant l’idée trace son chemin dans les têtes, prolifère, se développe, prend corps, et aujourd’hui, le « fais-le, toi-même » est devenu une véritable tendance, et même un style de vie à part entière.
Qui aurait cru qu’en Occident, à l’Ere de la production de masse, de la Machine Reine, de l’isolement social et de l’Internet global, les valeurs et les techniques de l’artisanat reviendraient sur le devant de la scène ? Que la Création et l’originalité seraient à nouveau fêtées et demandées.
Car c’est bien de ceci qu’il s’agit.
Des milliers de créateurs, mettant leurs mains au service de leur pensée, travaillent longuement des matières du bout des doigts, dans le creux de leur solitude, sans contrainte du temps passé.
Internet se présente comme un terrain de propagation du virus « handmade ».
Des boutiques virtuelles se créent aux quatre coins du monde, comme par exemple la galerie Pinakoteka Pinakoteka.
com.
Les créateurs se mobilisent.
La portée de ce phénomène est encore difficile a appréhender, mais la forme actuelle du capitalisme tremble sur ses fondations.
En effet, avec le développement de la culture « handmade », c’est tout le système de la production mondiale qui bascule sur son axe.
Une nouvelle métaphysique de la production est en marche, et s’élève face aux géants rouleaux compresseurs des multinationales.
Un nouveau style de vie se profile a l’horizon de l’humanité.
Il s’agit, maintenant, de ne pas rater le train en marche.
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