Comment un étudiant peut-il trouver un prêt étudiant adapté à sa situation ? Premièrement, l’étudiant doit être majeur, et doit valider son statut d’étudiant auprès de l’établissement dans lequel il souhaite empreinter de l’argent.
Comme tout prêt ordinaire, ceci est en premier lieu une affaire de négociation entre l’étudiant et la banque; un taux d’intérêt souvent faible va être mis en place, ainsi que le nombre de mensualité et le montant de celles-ci, que l’étudiant devra rembourser à la fin de ses études, une fois le diplôme en poche, ou même, en cas d’échec.
Les taux pratiqués par les établissements bancaires varient énormément, la fourchette étant de 2,5 à 5%.
Les partenariats entre banques et Grandes Ecoles.
Certaines banques et Grandes Ecoles (notamment les écoles de commerce) établissent des partenariats afin d’offrir aux étudiants un prêt adapté, et le plus intéressant qui soit pour l’étudiant.
Grâce à ces partenariats, la BRED (établissement bancaire) accorde maintenant des prêts aux étudiants de Grandes Ecoles ou de classes préparatoires.
De plus en plus de partenariats voient le jour.
On peut noter parmi eux l’association entre La Mutuelle des Étudiants (LMDE) et La Banque Populaire, mais aussi l’association entre la Société Mutualiste des Étudiants de la Région Parisienne (SMEREP) et Le Crédit Agricole, offrant des avantages financiers aux étudiants, notamment sur les frais de dossiers.
Les étudiants ont ainsi la possibilité d’emprunter des montants allant de moins de 800€ jusqu’à plus de 130000€.
La Société Générale accorderait, selon elle, en moyenne, des prêts compris entre 7000€ et 10000€, mais cela peut vite monter; le prêt moyen pour les Grandes Ecoles est, lui, de 50000€ pour un étudiant.
L’aide de l’Etat En plus des prêts accordés par les banques, viennent maintenant s’ajouter les prêts que l’Etat met à disposition des étudiants; ces prêts sont appelés « prêts 0 gouv ».
Ce sont des prêts à 0% de taux d’intérêt, qui sont donc intéressants pour l’étudiant.
Mais ceux-ci sont plafonnés à 15000€, et ne sont accordés qu’aux étudiants de moins de 28ans, Français, ou ressortissants de l’Union Européenne.
Pour Gérald Darmanin, le refus de la nationalité à Gims est lié à un article du Code Civil.