Catégories: Actualité
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9 avril 2020 23 h 40 min

Une tourbière… et pourquoi pas ?

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Pourquoi ? Pour changer des plantes dépolluantes (vues et revues), des classiques bamboux (ceux ci restent quand même d’excellents boucliers contre les regards extérieurs) ou du géranimum de votre grand- mère (sauf si vous craignez les moustiques), laissez-vous tenter par une tourbière remplie de plantes carnivores.

Installation Pas de panique: rien de compliqué.
une grande et profonde jardinière, une bâche de plastique pour étanchéiser le tout.
Quelques billes d’argiles dans le fond.
De la tourbe blonde, éventuellement un peu de sable pour alléger le terreau selon vos plantes.
Et hop, place au choix des habitants.
Population Là encore, il faut vous ôter de l’idée la pauvre plante à pièges dentus, toute triste dans son mini pot de jardinerie rempli d’argile,qui répond au doux nom de Dionaea Muscipula.
Elle est certes sympathique et a toute sa place dans notre tourbière, mais il n’y a pas qu’elle.
Laissez vous tenter par les fières Sarracenia, qui se trouvent dans une palette allant du vert tendre au rouge ; les captivantes Drosera, qui vous amuseront avec leurs pièges externes si interessant à observer ; les majestueuses Leucophylla avec leurs clapets veinés… Entretien Niveau entretien: quasiment rien à prévoir.

Pas de mauvaises herbes (merci la tourbe), pas de tailles particulières, à part enlever les pièges morts d’une année sur l’autre.
L’arrosage se fait par la pluie qui est stockée dans la jardinière.
il faudra juste songer en cas de fortes chaleurs à refaire le niveau avec de l’eau de ville, car les plantes carnivores sont marécageuses et demandent un sol humide, et la tourbe risque de devenir hydrophobe si elle manque d’eau – à surveiller donc.
Et vous voici avec un joli balcon, qui amusera vos amis et occupera vos enfants, tout en vous offrant votre petit havre de paix à vous.