Les actes quotidiens les plus simples peuvent devenir source d’angoisse pour le malade, mais aussi pour l’aidant.
Voici quelques astuces, de bon sens pour la plupart, qui peuvent éviter accidents, inquiétude, nervosité.
La nuit : elle est source de stress pour le malade qui déambule sans penser à allumer la lumière : poser une (ou plusieurs) veilleuse dans les endroits stratégiques : couloir, WC, entrée de chambre.
Il existe dans le commerce des veilleuses (initialement pensées pour des bébés) sans fil ni pile, juste à recharger sur le secteur pendant la journée.
Les risques venant de l’extérieur : Il est nécessaire de passer la ligne de téléphone en liste rouge.
Accrocher également un petit cadre près de l’appareil téléphonique, avec, bien lisibles, les numéros les plus utiles (4 ou 5 tout au plus).
Supprimer la sonnette d’entrée et poser un panonceau « attention au chien » au portail sont dissuasifs pour d’éventuels colporteurs indélicats.
Les pertes d’objets : Doubler, tripler les trousseaux de clés (en y associant des portes-clés bien gros et bien voyants) permettra d’en retrouver au moins un.
Avoir également un sac à main (identique) en double ainsi qu’un porte-monnaie évitera la panique si le malade le perd fréquemment : les chances d’en retrouver un sont doublées.
Supprimer si possible et au moment opportun dans l’évolution de la maladie, l’accès à la Carte Bleue et au chéquier : cela évitera à la fois que le malade ne les égare, mais aussi le mettra à l’abri de personnes mal intentionnées.
La ritournelle des questions : une astuce toute simple et bien adaptée à la pathologie d’Alzheimer : le malade s’inquiétant sans arrêt de tout, ou bien répétant sans cesse la même question, il suffit la plupart du temps de répondre « demain ».
« Demain nous irons voir tes parents », « demain je reviendrais te voir », « demain il/elle viendra te chercher », etc.
Dépanner « à distance » : cela peut être très utile de pouvoir dépanner par exemple par téléphone si l’on a pris la précaution de prendre en photos les appareils tels que : le compteur électrique et la mention de tous ses fusibles, la télécommande de la télévision.
Ainsi l’on pourra dire au malade exactement ce qu’il faut faire, sur quelle touche appuyer.
Le journal français Libération confirme les rumeurs de ces dernières heures : le professeur Luc Montagnier est décédé à l'âge de 89 ans.