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19 mars 2020 19 h 11 min

La lecture thérapeutique : la lecture pour se soigner (1ère partie)

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Les frustrations sociales multiformes, les échecs répétés, les succès durement et trop chèrement acquis ont progressivement éloigné les gens de la notion de « paix intérieure » pour les pousser vers une forme de schizophrénie (plus ou moins grave) causée généralement par le plein d’activités accélérées, un manque de sommeil et une absence criarde de loisirs.

Du coup, la dépression dans ses diverses formes est devenue la maladie qui guette et qui bondit sur n’importe qui n’importe quand.
Et dans un climat social toujours tendu qui tend davantage le climat familial, les gens ont peur et s’emmurent dans leurs pensées, dans leurs chambres, dans leurs bureaux ou dans la monotonie de leur quotidien, en essayant ainsi, maladroitement, d’échapper à la dépression et au craquement des nerfs.
La psychologie essaie autant que faire se peut d’apporter du soutien à ces personnes.
En fait, en se basant sur la fonction qu’elle remplit, on peut trouver trois formes de lectures : la lecture instructive, la lecture distrayante et la lecture thérapeutique.

Quelque soit son genre (roman, poésie, théâtre, essai, article, biographie, conte, épopée), quelque soit son support (écrit, audio, visuel, braille), ou alors son domaine et sa thématique (rêve, fiction, drame, documentaire, politique, analyse, enquête), toute la lecture a l’une de ces trois fonctions.
Et la fonction de la lecture est donnée par l’intentionnalité du lecteur (précisons que le lecteur lit pour un auditeur qui peut être lui-même ou quelqu’un d’autre).
C’est le lecteur qui charge son action d’une fonction précise.
Ainsi, le même document peut servir à instruire, à distraire ou à guérir.
L’expérience que nous avons réalisée depuis 2009 sur plusieurs personnes prises dans diverses difficultés sociales nous a permis d’affirmer que la lecture est un exutoire psychologique efficace.
En effet, grâce à la lecture, il est facile d’oublier ses problèmes, de les cerner et même de les résoudre.
C’est d’ailleurs pourquoi Daniel Pennac soutient que « la vertu paradoxale de lecture est de nous abstraire du monde pour lui trouver un sens ».

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