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Ascometal: Avenir compromis après retrait Venete

L’avenir de la société Ascometal et de ses employés semble incertain après l’annonce du groupe italien Venete de se retirer en tant que futur repreneur du pôle auto de la société. Cela a causé une onde de choc parmi les employés, a signalé Yann Amadoro, délégué de la CGT pour Ascometal. L’annonce pose un risque pour trois des cinq sites de l’entreprise, qui sont en cours de redressement judiciaire, deux en Lorraine et un à Saint-Etienne. Ces sites totalisent 627 employés.

Il semblerait qu’un manque de communication entre Venete et Swiss Steel, propriétaire actuel de Ascometal, ait contribué à cette situation. Le tribunal de Strasbourg devait rendre une décision le 30 mai, avec la date limite pour les candidatures de reprise fixées au 27 mai. Ces informations ont été transmises par Venete aux administrateurs judiciaires via une lettre, dans laquelle le groupe italien exprime son retrait en raison d’une condition suspensive exigeant que Swiss Steel prenne en charge les coûts de désamiantage et de dépoussiérage à hauteur de 11 millions d’euros pour l’usine d’Hagondange.

Alessandro Banzato, le dirigeant de la société italienne Venete, a rédigé une lettre aux administrateurs notant la société n’est pas en mesure de gérer les risques environnementaux et qu’aucun accord n’a été trouvé avec Swiss Stell pour couvrir ces coûts. Malgré l’implication du Comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI), Banzato a fait savoir qu’il ne peut continuellement mobiliser son personnel et investir des ressources importantes pour satisfaire d’autres conditions suspendues, allant qu’une telle condition préétablie ne sera visiblement jamais remplie.

De son côté, la CGT a annoncé une grande mobilisation commençant le lundi 27 mai en réponse à cette situation. Leur priorité n’est pas de déterminer les responsabilités, mais plutôt d’assurer la survie de la société et la protection des emplois. Malgré les assurances précédentes du CIRI, la situation est désormais hors de contrôle, mettant en doute l’engagement déclaré du gouvernement pour placer l’industrie au cœur de ses priorités.

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