Catégories: Economie
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16 mars 2020 22 h 14 min

Crédit in fine et défiscalisation

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La défiscalisation en bref La défiscalisation est le terme qui décrit l’allègement de la charge fiscale d’un particulier ou d’une entreprise, toujours de manière légale.
Cette opération est donc synonyme d’une baisse des impôts.
Grâce à cela, il est possible de réaliser des économies d’impôts conséquentes, et d’en profiter afin de se constituer un patrimoine immobilier.

Parmi les solutions de défiscalisation, on retrouve le crédit in fine, mis en place par le gouvernement dans le but d’inciter les investisseurs français à ré-emprunter.
Les caractéristiques du crédit in fine Le crédit in fine permet à l’emprunteur de rembourser uniquement les intérêts d’emprunt en se basant sur un système de mensualités fixes.
Quand l’échéance du crédit arrive, la totalité du capital emprunté est remboursée.
Mathématiquement, cela signifie que les intérêts d’un crédit in fine sont plus importants que ceux observés dans le cadre d’un emprunt classique.
Nous allons voir plus tard qu’il s’agit en réalité de pouvoir défiscaliser de manières plus importantes.

Si l’investisseur ne décide pas de vendre son bien obtenu grâce au prêt contracté, il lui faudra parallèlement à son prêt in fine souscrit une assurance-vie, dont la valeur à la date d’échéance du prêt lui permettra le remboursement du capital emprunté.
La défiscalisation grâce au prêt in fine Nous avons vu tout à l’heure que les intérêts d’un crédit in fine sont plus importants que ceux observés dans le cadre d’un emprunt classique.
Cela permet à l’investisseur de déduire des intérêts d’emprunts plus importants.
En effet, le crédit in fine permet de déduire intégralement les intérêts d’emprunt relatifs aux revenus fonciers.
Ce type de prêt s’avère être intéressant pour les particuliers imposés à la hauteur de 30%, puisqu’ils seront aptes à investir dans l’immobilier tout en bénéficiant d’un allégement fiscal.
Enfin, il faut savoir que l’investisseur ne peut bénéficier d’un contrat d’assurance vie parallèlement à son prêt in fine qu’à condition de détenir un apport minimum de 30% de la somme empruntée.
De plus, ce dernier doit prouver qu’il jouit d’un revenu régulier.