Catégories: Economie
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28 mars 2012 8 h 14 min

Airbus investira 2 milliards d’euros en recherche et développement en 2012

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Plus de 90% de cette somme destinés au domaine environnemental.

Plus de 90% de cette somme destinés au domaine environnemental.
Lors de l’Airbus Day 2012 à Bruxelles, plus de 100 membres du parlement européen, représentants politiques et de l’industrie se sont réunis pour évoquer les questions essentielles concernant l’industrie aérospatiale européenne. Christian Scherer, directeur de la stratégie d’Airbus a déclaré : « Airbus est une société véritablement européenne, une preuve de la façon dont l’Europe peut réussir si nous travaillons ensemble. Malgré un environnement économique difficile, nous investirons cette année près de deux milliards d’euros dans la recherche et le développement environnemental. En 2012, nous recruterons également 4 000 nouveaux employés hautement qualifiés en 2012, ainsi que de nombreux autres employés dans la chaîne d’approvisionnement. »

« Au cours de la dernière décennie, l’aviation a affiché une croissance de 45%, pour une augmentation de la consommation de carburant de 3% seulement », a pour sa part souligné Rainer Ohler, responsables des affaires publiques et de la communication d’Airbus.

« C’est la confirmation que notre industrie est depuis longtemps sur la voie du respect de l’environnement. L’Union Européenne et les gouvernements devraient soutenir cet engagement, en progressant dans le domaine du ciel unique européen et en modernisant des technologies de gestion du trafic aérien poussiéreuses en Europe. Les émissions de CO2 de l’Europe émanant de l’aviation pourraient ainsi réduire de 10%. »

En matière de R&D, Airbus concentre ses efforts sur la réduction des émissions de bruit et de gaz et s’est engagé à atteindre les objectifs de l’industrie de l’aviation : diminuer la consommation de carburant de 1,5% par an en moyenne d’ici 2020, plafonner les émissions nettes de carbone à partir de 2020 et déployer tous les efforts pour atteindre l’objectif ambitieux visant à réduire ces émissions de 50% d’ici 2050, par rapport aux niveaux de 2005.