Amadou Bâ : biographie et œuvre de ce peintre

Parcours personnel Son enfance Amadou Bâ vit le jour au début du 20e siècle au Mali, à Bandiagara (on estime sa date de naissance aux environs de 1900 ou 1901), au sein d’une famille aisée.
Devenu orphelin (son père décéda lorsqu’il était enfant), il fut par la suite recueilli et adopté par le second mari de sa mère.

Amadou Bâ décéda le 15 mai 1991 en Côte d’Ivoire, à Abidjan.
Sa scolarité Amadou Bâ suivra son cursus scolaire au sein de l’école coranique de Tierno Bokar.
Il fut ensuite envoyé à l’école française située à Bandiagara, puis à celle de Djenné.
Néanmoins, il ne poursuivra ses études qu’après avoir rejoint sa mère restée à Kati, en 1915.
Six années plus tard, il se montra réfractaire à entrer au sein de l’École normale de Gorée, et se retrouva affecté à Ouagadougou au poste d’écrivain temporaire.
Il passera les dix années suivantes (de 1922 à 1932) à divers postes au sein du service administratif colonial en Haute-Volta.
Ses débuts Sa carrière débute en 1942, lorsqu’il intègre l’Institut français d’Afrique noire (IFAN) situé à Dakar, en qualité d’enquêteur ethnologique.

Sa carrière Au début des années 1950, l’UNESCO lui accorde une bourse destinée à rencontrer des milieux africanisés de France.
La décennie suivante verra apparaître l’Institut des sciences humaines fondé par Bâ Amadou et situé à Bamako.
En 1962, il reçoit le titre honorifique de membre du Conseil exécutif de l’UNESCO et ce, pour un mandat de 8 ans.
Il passera ensuite la majeure partie de son temps à la retranscription des recherches effectuées tout au long de sa vie.
Sa bibliographie L’Empire peul du Macina, 1955 Vie et enseignement de Tierno Bokar, le sage de Bandiagara, 1957 Kaïdara, récit initiatique peul, 1969 Aspect de la civilisation africaine, 1972 L’Étrange Destin de Wangrin, 1973 L’Eclat de la grande étoile, 1974 Jésus vu par un musulman, 1976 Njeddo Dewal mère de la calamité, conte fantastique et initiatique peul, 1985 – Ce que vaut la poussière, contes et récits du Mali, 1987 Amkoullel l’enfant peul, mémoires, 1991 Oui mon commandant !, 1994 (publication posthume)