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24 mars 2020 15 h 50 min

Quelle est l'histoire du drapeau pirate et de ses variantes ?

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L’origine : le Jolly Roger Si les pirates sévissaient déjà pendant l’Antiquité (Jules César fut même fait prisonnier par l’un d’eux), les traces du premier pavillon pirate remonte à la fin du XVIIe dans les mers du sud.
Mais? une autre hypothèse fait apparaître l’image de la tête de mort dans la flotte des Templiers au XIIe siècle.

Le Jolly Roger, dont l’origine serait probablement une déformation du mot « joli rouge », apparaît vers 1700, arboré par le pirate français Emmanuel Wynne.
Il comportait sur fond noir une tête de mort avec deux tibias croisés et un sablier.
Le pavillon noir des pirates signifiait l’attaque imminente, le pavillon rouge, la mort pour tous les occupants du bateau attaqué.
Les pavillons de quelques pirates célèbres L’emblème de chaque pirate sera ensuite personnalisé (il existait aussi des femmes pirates).
Voici les pavillons les plus célèbres de pirates (fin XVIIe – début XVIIIe) : Celui de Barbe Noire (Edward Teach) avec un squelette perçant un cœur avec une lance (fond noir).

Celui de Jack Rackham avec une tête de mort et deux sabres croisés (fond noir).
Celui de Christopher Moody avec une tête de mort jaune-or, un sablier bleu aux ailes jaune-or et un bras tenant une épée (fond rouge).
Celui d’Edward Low avait un squelette rouge sur fond noir.
Enfin, Batholomew Roberts avait deux pavillons sur fond noir : l’un où il était représenté buvant avec la mort (squelette), l’autre où chaque pied reposait sur une tête de mort, chaque crâne ayant les initiales de deux îles des Caraïbes dont il voulait se venger.
Jolly Roger au XXe et XXIe siècle Le Jolly Roger a été utilisé à partir de la première guerre mondiale comme symbole de victoire des sous-marins combattants.
Sur le drapeau à tête de mort étaient ajoutés des signes significatifs : Des bandes rouges dont le nombre indiquait les bâtiments coulés avec des torpilles.
Des bandes blanches dont le nombre indiquait les bâtiments touchés.
Des canons entrecroisés indiquant les bâtiments coulés au canon.
Des dagues dont le nombre indiquait les missions secrètes réussies.
Récemment, en 2003, il flottait sur le vaisseau de la Royal Navy qui rentrait d’Irak.
Le célèbre pavillon est aussi utilisé par l’aviation américaine depuis 1943, notamment au sein des escadrons de l’US Navy.
On peut encore le voir sur les avions de combats F14 Tomcat.