Les bonnes manières au fil du temps

La politesse Les bonnes manières ont longtemps été considérées comme primordiales dans l’éducation des enfants.
La première personne à avoir écrit un ouvrage consacré aux bonnes manières, fut Érasme de Rotterdam en 1530.
Elle rédigea un traité avec des conseils sur « comment se tenir à table », « comment se comporter avec les autres », et « quelles sont les attitudes à éviter ».

Cet ouvrage plus tard, devint un livre d’école.
Il y a certaines manières incontournables qui n’ont pas changé, même des siècles et des siècles après.
Il est par exemple, impoli d’arriver en retard à un rendez-vous.
Comme le dit l’expression « avant l’heure, ce n’est pas l’heure, mais après l’heure, ce n’est plus l’heure », la différence c’est qu’aujourd’hui, grâce au téléphone, il est possible d’annuler ou de confirmer les rendez-vous, il ne faut pas se permettre un retard de plus de 10mn, car la ponctualité reste une règle de bonne conduite.
Dans le temps, il était impoli de manger dans la rue, de ne pas se peigner, de se moucher et cracher en public, de pointer du doigt quelqu’un ou quelque chose, de croiser les bras en les entrelaçant, signe de défi ou d’ennui, de commencer par boire avant de manger lors d’un repas, de proposer une part de ce que l’on mange à autrui.

Ces règles ne sont plus d’actualité.
Certains les suivent encore, par habitude ou par principe.
Il est important de savoir qu’il est inconvenant de parler la bouche pleine, d’être grossier.
Il est indispensable d’apporter un cadeau quand vous êtes invité, de ne pas jeter ses ordures dans la rue, de dire « bonjour », « merci », et « désolé ».
La galanterie La galanterie est un ensemble de petits gestes et d’attentions, elle est pour certains un signe de respect, un effort pour faire bonne impression, et pour d’autres un automatisme.
Elle est apparue au XIIe siècle.
Elle exprimait la politesse, la courtoisie et la gentillesse, mais avec le temps, elle finit par désigner des attentions de l’homme pour la femme, telles qu’ouvrir une porte, la complimenter, l’aider à porter des sacs ou offrir des fleurs.