Débuts Initialement un groupe de musiciens de session, les « Bar–Kays » accompagnent bon nombre d’artistes populaires des années 1960, enregistrant aux Studios Stax Records, à Memphis, Tennessee.
Là, en 1967, ils sortent leur premier album, « Soul Finger », dont la chanson-titre est un succès immédiat, se classant à la troisième place des charts R&B américains.
Leur second single, « Knucklehead » (1967), connaît un succès similaire, puis le groupe est choisi par Otis Redding pour l’accompagner en concert : malheureusement, Redding, son manager, Jimmy King, Ronnie Caldwell, Carl Cunningham et Phalon Jones trouvent la mort en décembre 1967 dans un crash d’avion.
Reformation Seuls survivants de la formation originale, James Alexander et Ben Cauley décident alors de reconstruire le groupe, accueillant en son sein Roy Cunningham, Harvey Henderson, Willie Hall, Ronnie Gordon et Michael Toles.
Ensemble, les musiciens accompagnent de nouveau les plus grands, comme Isaac Hayes (« Hot Buttered Soul », 1969), tout en sortant en parallèle leurs propres disques.
Succès funky Incapable de renouer avec le succès, le groupe connaît des tensions internes : Cunnigham et Gordon partent en 1970, ce dernier étant remplacé par Winston Stewart.
Puis, le chanteur Larry Dodson rejoint la formation, qui s’oriente dans une direction musicale plus portée sur le funk.
Cauley et Toles quittent le groupe en 1971, remplacés par Charles Allen et Vernon Bunch, puis ce dernier cède sa place, en 1973, au guitariste Lloyd Smith.
Rejoints durant les années 1970 par Sherman Guy et Mark Bynum, les « Bar–Kays » sortent alors des albums à succès chez Mercury : « Too Hot to Stop », 1976, « Flying High on Your Love », 1977, « Money Talks, 1978 et ils continuent leur carrière funky pendant les années 1980.
Fin de carrière En 1984, l’un des membres du groupe, Marcus Price, est mystérieusement assassiné en revenant de répétition : déjà ébranlé par le départ de Guy et Allen l’année précédente, le groupe accuse le coup et continue de composer pendant quelques années encore.
Cependant lassés, les « Bar–Kays » cessent d’enregistrer en 1988, avec l’album « Animal ».
Les quelques membres survivants se retrouvent cependant toujours de manière occasionnelle, pour donner des concerts animés et festifs.
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