L’équipe de France a débuté le cycle 2024-2026 avec optimisme, marquant un but en douze secondes lors de leur match du vendredi 6 septembre. Néanmoins, la suite de la rencontre s’est détériorée, aboutissant à une défaite contre l’Italie (1-3) et faisant du but précoce de Bradley Barcola un exploit avec peu d’impact. Dans le cas d’un match de reprise, il est conseillé de ne pas tirer de conclusions hâtives compte tenu des différentes formes physiques, de l’incertitude de la motivation, des changements forcés et d’un enjeu de la Ligue des Nations aussi minime.
Le processus de « régénération » prôné par le sélectionneur, Didier Deschamps, dans les dernières semaines, semble avoir évolué vers une situation d’asphyxie. Mais ce qui est mis en avant actuellement est l’opportunité de donner du temps de jeu aux joueurs futurs plutôt que la quête d’assurances collectives consistantes.
Pourtant, l’inquiétude vient principalement de la continuité notable avec un Euro 2024 marqué par l’incapacité offensive des Bleus, les laissant frustrés. Cette fois-ci, ils n’ont pas réussi à créer des occasions de buts, ni à retrouver leur robustesse défensive affichée durant le tournoi disputé en Allemagne.
Depuis plusieurs années, il est généralement accepté que l’équipe de France est destinée à avoir une place dominante sur la scène internationale en raison de son réservoir de joueurs de haut niveau constamment renouvelé. Cependant, cette conviction n’est solide que si les transitions au sein de l’équipe sont bien gérées et si l’esprit d’équipe est maintenu.
On attribue souvent à Didier Deschamps la compétence de gérer son équipe et les talents individuels, mais le challenge qui mélange l’aspect technique et politique de sa tâche reste tout de fois complexe. C’est particulièrement le cas actuellement où Antoine Griezmann (33 ans), le maestro de l’équipe, est en difficulté pour choisir la stratégie à suivre et où le capitaine, Kylian Mbappé, est en proie à une crise de confiance jamais vécue auparavant dans sa carrière.
Indiquer que c’est le gardien Mike Maignan qui a exprimé sa colère dans le vestiaire silencieux du Parc des Princes à Paris, après la défaite face à l’Italie, suggère une fragilité dans la cohésion de l’équipe. Si Kylian Mbappé ne parvient pas à marquer, il devient alors inutile sur le terrain. Devenu indisponible, il finit par causer des problèmes tactiques et diplomatiques, suscitant des doutes légitimes sur son profil de leader.
Les discussions sur sa position dans l’équipe rappellent celles qui ont marqué la carrière de Thierry Henry : une vedette peut parfois choisir la position qu’elle préfère, même si ce n’est pas nécessairement celle où elle excelle, au risque de détériorer l’unité de l’équipe.
Il y a encore 42.49% de l’article à lire, accessible uniquement aux abonnés.
Laisser un commentaire