Sertorius de Rima, du fond de son écurie, a surpris en apprenant que l’une des attractions vedettes de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris était un cheval d’acier et d’argent, galopant le long de la Seine. Ce vieux cheval de 14 ans a savouré l’idée avec un sourire ravi. Enfin, une reconnaissance au premier plan! Enfin, un hommage significatif accordé aux seules bêtes en compétition! Dans les étables du monde entier, on n’arrête pas de clamer que l’équitation est une association de deux : un homme « et » un cheval, tous deux étant des athlètes de haut niveau. C’est une vérité que les commentateurs oublient souvent de souligner, jure le cheval.
En France, la génération du baby-boom se rappelle de Pierre Jonquères d’Oriola, un des cavaliers les plus titrés de l’Hexagone. Cependant, qui pourraient nommer Pomone, la jument qui l’a aidé à devenir champion du monde de saut d’obstacles en 1966? A part quelques passionnés, personne.
Les chevaux de compétition sont rarement glorifiés par la postérité. Par chance, en 2013, le canadien Christian Duguay a réalisé un film sur un petit démon noir nommé Jappeloup, moqué pour son irrégularité durant les compétitions. Allant à l’encontre des pronostics, cette star avait remporté l’or aux Jeux Olympiques de Séoul en 1988 sous son cavalier Pierre Durand, joué à l’écran par Guillaume Canet.
Avec une détente remarquable, Jappeloup avait la capacité de survoler les obstacles. Au contraire, Sertorius est un ballet équestre à part entière. Ses rotations, ses mouvements rythmiques sur la musique sont ce qu’il préfère. Il débutera, mercredi 31 juillet, l’épreuve de dressage olympique avec sa cavalière, Pauline Basquin, une écuyère du Cadre noir de Saumur dans le Maine-et-Loire. Ce hongre élancé et son cavalier aérien sont les meilleurs espoirs de médaille pour la France dans cette discipline hautement technique, actuellement dominée par les équipes d’Allemagne et d’Angleterre. Basquin est actuellement classée 12e par la Fédération équestre internationale.
Juste comme Jappeloup, Sertorius se démarque. Son histoire est époustouflante, comme le souligne Jean Morel, le sélectionneur de l’équipe de France de dressage, qui décrit le cheval comme extraordinaire. L’implication sous-jacente est claire : il mériterait aussi son propre film.
Sertorius est né le 27 mai 2010 dans la Mayenne, à un endroit appelé Sainte-Marie (ou « Rima » en argot inversé), d’où il tire son nom: Sertorius de Rima. Sa mère, Siolota, est une jument noire hollandaise. Son père, un étalon nommé Sandro Hit, est un ancien champion du monde de dressage qui a engendré une multitude de progénitures par insémination artificielle. Le reste de cette histoire est réservé aux abonnés.
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