Catégories: Sport
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26 mars 2024 15 h 14 min

« Paris 2024: Accord gagnant entre sportifs, entreprises »

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Certaines personnes sont presque anonymes, tandis que d’autres, comme la judokate Clarisse Agbégnénou, sont déjà des célébrités ayant plusieurs titres à leur actif. Certains sont en bonne santé, d’autres sont handicapés, mais tous ont des histoires captivantes à partager. C’est ce que Pierre Viriot, directeur du pôle marque et publicité chez EDF, cherche à mettre en avant. Il explique comment la célèbre entreprise française a créé une équipe d’athlètes censée refléter son image aussi bien en interne que pour le grand public.
Le concept de « team » n’est pas nouveau pour cet organisme public qui a été le principal soutien de ces équipes depuis de nombreuses années. En prévision des Jeux à venir, le fournisseur officiel d’électricité pour Paris 2024 a doublé les effectifs et apporte désormais un soutien financier à 34 athlètes pour leur préparation.
A quatre mois du grand début, une nouvelle compétition s’installe entre les sponsors : chacun désire avoir sa propre équipe. Parmi les 77 partenaires de Paris 2024, 40 ont, selon le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop), établi une équipe à leur image. Des entreprises telles que Française des jeux, Atos, Accor, Carrefour, Sanofi, Danone, Saint-Gobain…
« Clause de soutien aux athlètes ». « Dès le début, nous avons inclus une clause dans nos contrats stipulant que pour être partenaire de Paris 2024, il faut soutenir des athlètes, » explique François-Xavier Bonnaillie, directeur du développement commercial du Cojop. Nous n’avons jamais eu besoin de faire respecter cette entente. » LVMH le confirme : « Même sans cette clause, nous l’aurions fait. »

En somme, plus de 700 athlètes de diverses nationalités et disciplines bénéficient d’un accompagnement. La majorité d’entre eux, environ 500, sont français, et on compte près de 42% de femmes et environ 200 paralympiques. Il est prévu que d’autres sponsors dévoilent bientôt leurs équipes.

Jamais auparavant on n’avait vu autant d’athlètes français soutenus par des entreprises avant les Jeux, remarque Stéphane Nomis, le Président de la Fédération française de judo, jujitsu, kendo, et disciplines associées (FFJDA). Pour Erwan Konaté, double champion du monde juniors en saut en longueur et membre de l’équipe BPCE, c’est une excellente nouvelle qui apporte un certain confort et une aide financière non-négligeable.

Selon nos sources, à l’exception des grands noms, un membre d’une équipe reçoit environ 20 000 euros annuellement, en signant soit un contrat d’image, soit un « pacte de performance ». Ce moyen de mécénat, mis en place par la Fondation du sport français, offre une réduction d’impôt de 60% au donateur. Créé en décembre 2014 par Thierry Braillard, alors secrétaire d’État aux sports (2014-2017), ce dispositif avait pour but d’encourager les entreprises à financer les athlètes via des déductions fiscales, dans le but de les sortir de la précarité, souligne-t-il.

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