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« Paris 2024: 28 000 places gratuites Seine-Saint-Denis »

L’agitation récente dans l’arène des Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) s’est finalement calmée le mardi 26 mars lors d’une réunion du conseil d’administration du Comité d’organisation des Jeux (Cojop) de Paris 2024. Les représentants des municipalités de Seine-Saint-Denis ont réussi à obtenir 5 000 billets supplémentaires pour leurs résidents pour assister à la cérémonie d’ouverture des JO sur les quais de la Seine, le 26 juillet. C’est la raison pour laquelle le nombre total de billets maintenant disponibles pour cette promenade le long de la rivière a augmenté à 28 000.

Selon le maire de Saint-Denis, Mathieu Hanotin – également président de Plaine Commune qui regroupe neuf villes du nord du département de Seine-Saint-Denis, notamment Aubervilliers, Épinay-sur-Seine, L’Île-Saint-Denis, La Courneuve, Pierrefitte-sur-Seine, Saint-Denis, Saint-Ouen, Stains, Villetaneuse – la ministre des sports et des JOP, Amélie Oudéa-Castéra, a assuré que Plaine Commnue recevra 5 000 billets supplémentaires. Cet ajustement devrait être confirmé officiellement jeudi par Michel Cadot, le délégué interministériel aux JOP.

M. Hanotin a exprimé sa satisfaction, affirmant que la logique et la sagesse avaient prévalu. Il avait milité pour que les villes de Seine-Saint-Denis, qui abritent des sites olympiques, se voient attribuer un quota plus élevé de billets afin d’en faire profiter leurs résidents touchés par les travaux liés aux Jeux. Stéphane Troussel, président (du Parti socialiste) du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis, a également salué cette nouvelle, déclarant qu’il s’agissait là d’une juste récompense pour les citoyens directement affectés par l’organisation des Jeux. « Nous sommes ravis de ces 28 000 places, c’est dans le haut de nos attentes, » a-t-il dit.

Selon les détails révélés par Mme Oudéa-Castéra le 19 mars, environ 140 000 billets gratuits, sur un total d’environ 220 000 qui devraient être disponibles à la fin du mois de juillet sur les rives de la Seine, seraient répartis entre le COJOP, le gouvernement et la mairie de Paris. Les entités participant aux Jeux (dont la région Île-de-France, les villes hôtes et les villes traversées par les épreuves sur route) recevraient pour leur part 75 000 places, avec 9 000 places allouées au mouvement sportif.

Les villes de Seine-Saint-Denis accueillant les Jeux (Saint-Denis, L’Ile-Saint-Denis, Saint-Ouen, La Courneuve et Plaine Commune) bénéficieraient à leur tour de 1 000 places gratuites à distribuer. En outre, la région d’Ile-de-France recevrait 20 000 places.

La Ville de Paris a annoncé lundi en fin d’après-midi qu’elle comptait obtenir 35 000 billets comme organisatrice des Jeux Olympiques, conforme au plan initial. Plus important encore, elle a insisté sur l’importance de ne pas renoncer à « 25 000 tickets supplémentaires » destinés aux « groupes affectés » (comme les commerçants, les riverains, les agents) par les perturbations causées par les Jeux Olympiques. « Il est hors de question que les résidents ne soient pas inclus dans cette célébration ».

En plus de ces billets offerts pour la parade d’ouverture des Jeux, les collectivités de Seine-Saint-Denis (y compris les municipalités et le département) se préparent également à offrir « au moins 150 000 billets » à des groupes spécifiques pour assister aux événements des Jeux Olympiques (40% des billets) et Paralympiques (60% des billets), selon M. Troussel.

La majorité des billets ont été achetés par le Conseil départemental et les villes elles-même, avec une facture dépassant légèrement un million d’euros pour le premier et estimée entre 3 et 3,5 millions d’euros pour toutes les collectivités. Les billets à distribution gratuite sont également fournis par l’Etat, la région d’Ile-de-France et la Métropole du Grand Paris, qui les ont achetés auprès du Cojop et les redistribueront à divers groupes sélectionnés dans le département. Il convient également de mentionner que Paris 2024 offre gratuitement près de 33 000 billets à diverses collectivités de Seine-Saint-Denis.

Dans une interview, M. Troussel aborde le sujet de l’achat de billets pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 par un département et des communes qui se trouvent parmi les plus défavorisés du pays. Il exprime sa volonté de rendre ces jeux populaires et affirme qu’il est essentiel que les résidents de Seine-Saint-Denis soient inclus dans cet événement.

Il est prévu que 10% de la population du département assistera aux jeux, avec six sites olympiques et treize épreuves olympiques et paralympiques organisées dans le département. Selon M. Hanotin, l’utilisation de ces billets devrait contribuer à enrichir l’héritage des Jeux en favorisant le développement du sport dans la région.

La question de la sécurité pendant les Jeux est également abordée, face à la menace terroriste croissante et diversifiée en France. Selon Gérald Darmanin, 715 personnes ont été écartées en raison de possibles risques, y compris dix fichés S. Le préfet de police a déclaré que certains agents pourraient être armés sous certaines conditions.

Les entreprises d’Ile-de-France se préparent aux Jeux, notamment en se concentrant sur les transports. Cependant, une question se pose : faudra-t-il s’attendre à des perturbations dans les transports en Île-de-France pendant les jeux?

Les préparatifs pour Paris 2024 sont en cours, avec un village olympique établi en Seine-Saint-Denis. Bernard Thibault a déclaré que l’objectif pour les Jeux 2024 est de montrer que de grands événements peuvent coexister avec des normes sociales élevées. La préparation des athlètes est également une priorité.

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Certaines villes sont mécontentes des demandes et des coûts associés à l’organisation du relais de la flamme pour les Jeux Paralympiques. Le gouvernement tente de compenser les retards en matière d’accessibilité. La Seine-Saint-Denis, et en particulier La Courneuve, montrent à la fois de l’enthousiasme et de l’appréhension face aux changements prévus pour le parc Georges-Valbon. Le Red Star Rugby de Saint-Ouen se retrouve sans stade en raison des Jeux.

Alors que la date des Jeux approche, diverses associations craignent une vague d’évictions sous couvert de « nettoyage social ». L’Adidas Arena, nouveau site situé Porte de la Chapelle à Paris, a été inauguré avec optimisme. Cependant, les Jeux ne se limitent pas à Paris et à la Seine-Saint-Denis. En Martinique et en Guadeloupe, l’enthousiasme pour les Jeux grandit, bien qu’éloigné. Les athlètes antillais sont souvent obligés de quitter leurs îles pour réussir.

En Meuse, les volontaires oscillent entre fierté et difficultés. En Polynésie, le village de Teahupoo est ravie d’accueillir les Jeux Olympiques 2024, mais craint une augmentation importante du tourisme. Les Jeux mettent également en lumière des enjeux environnementaux et sociétaux importants. Les organisateurs sont confrontés au défi de diviser par deux l’impact carbone des repas servis lors des Jeux ainsi qu’à la façon de gérer une éventuelle canicule en été.

En outre, la situation préoccupante des piscines en France et les conditions de l’éducation physique et sportive dans un collège de Montreuil montrent une réalité plus sombre loin de la splendeur des Jeux Olympiques. De plus, Coca-Cola est à la fois un sponsor majeur des JO 2024 à Paris et un « champion du monde » en matière de pollution plastique.

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