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Selon la revue Prescrire 93 médicaments commercialisés en France sont à éviter

La liste 2021 porte sur 112 médicaments dont 93 commercialisés en France.

Prescrire 93 médicaments éviter
Prescrire: 93 médicaments à éviter.

La revue Prescrire a dévoilé comme chaque année sa nouvelle liste d’une centaine de médicaments « plus dangereux qu’utiles », à éviter en raison des risques sanitaires « disproportionnés » qu’ils font courir aux patients, avec de nouveaux venus comme le Propecia contre la calvitie masculine. La liste 2021 porte sur 112 médicaments dont 93 commercialisés en France, explique Prescrire. L’année dernière, 93 médicaments avaient été recensés.

Effets indésirables

Parmi ceux ajoutés cette année à cette liste noire, figurent deux médicaments qui exposent à des effets indésirables par rapport à leur faible efficacité ou à la bénignité des troubles traités.

C’est le cas du fameux médicament contre la chute modérée de cheveux chez les hommes, le « finastéride 1 mg ». L’Agence du médicament ANSM a déjà averti des risques de troubles psychiatriques (anxiété, dépression) et sexuels (dont des troubles de l’éjaculation et une diminution de la libido) devant conduire à l’arrêt de ce traitement anti-calvitie.

Aussi le piracétam, un « vasodilatateur » autorisé dans diverses indications dont les vertiges, et comme traitement d’appoint pour de troubles mineurs chroniques (cognitifs ou neurosensoriels) liés au vieillissement.

Pas forcément de futurs « Mediator »

Une bonne dizaine de médicaments de la famille des gliflozines, contre le diabète, figurent aussi parmi les médicaments à écarter. Maux de gorge, toux, rhum; d’autres produits déjà déconseillés les années précédentes figurent toujours en bonne place dans la liste. La liste 2021 porte sur 112 médicaments dont 93 commercialisés en France, explique Prescrire.

Les médicaments visés dans cette liste sont des « causes de mortalité, d’hospitalisations ou d’effets nocifs graves ou très gênants, largement évitables », assure la revue. Ce ne sont toutefois « pas forcément de futurs « Mediator », au centre de scandales et de procès », souligne-t-elle.

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