La candidate a visé le chef de l'État, vantant un pays.
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Dans une interview accordée au journal télévisé de « 20 Heures » de TF1, la présidente de la région Île de France, Valérie Pécresse a rendu officiel sa candidature à l’élection présidentielle de 2022 afin de “remettre le pays en ordre”.
Valérie Pécresse veut “restaurer la fierté française”
Après avoir obtenu 45,92% des voix au second tour des élections régionales en-Île-de France, Valérie Pécresse, qui a quitté Les Républicains (LR), pour lancer son propre mouvement politique, Libre !, annonce sa candidature à l’élection présidentielle de 2022.
« Je suis candidate à la présidence de la République pour restaurer la fierté française, pour remettre le pays en ordre », tels sont les mots choisis de Valérie Pécresse pour annoncer sa candidature à l’élection présidentielle de 2022, ce jeudi soir.
Valérie Pécresse vise Emmanuel Macron
La candidate a visé le chef de l’État, vantant un pays « où l’on innove sans être entravé par l’enfer bureaucratique qui est la caractéristique de l’État technocratique macronien, comme on l’a vu dans la crise du Covid-19 ».
« Je ne partage pas le projet d’Emmanuel Macron. Je pense que sur la sécurité, sur l’ordre, sur la justice, sur l’immigration, le ‘en même temps’ ça ne marche pas », a t-elle accentué.
Je suis candidate à la présidence de la République pour restaurer la fierté française. Je veux remettre le pays en ordre. Les Français ne veulent pas du duel Macron-Le Pen. Je suis plus réformatrice qu’Emmanuel Macron et j’ai plus d’autorité que Marine Le Pen. pic.twitter.com/FLkdqpUsk4
— Valérie Pécresse (@vpecresse) July 22, 2021
Participante à la primaire de la droite
Interrogée sur son éventuelle participation à la primaire droite et du centre, la candidate répond qu’elle se présentera “ en femme libre ” mais qu’elle ‘n a pas peur peur de la primaire’. « Je ferai tout pour gagner et rassembler ».
« C’est au français de la droite et du centre de décider. Personne n’a légitimité de les priver de ce choix », estime Valérie Pécresse qui refuse d’être vue comme une potentielle future Première ministre, « les femmes ne sont pas là pour jouer les numéros d’eux ».
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