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Elizabeth Taylor : hommage à une éternelle amoureuse !

Hier, l’une des dernières géantes d’Hollywood nous a quitté.
Liz Taylor a succombé à son insuffisance cardiaque.
Si sa santé a toujours été fragile, elle a été frappée par de nombreuses pathologies ces dernières années : cancer de la peau, pneumonie à répétition, tumeur au cerveau et bien sur une faiblesse au cœur.

En 2003, l’actrice avait annoncé son départ en retraite après plus de soixante années de tournage.
Revenons sur la carrière hors du commun de cette grande dame.
Elizabeth Taylor est née en Angleterre en 1932 de parents américains.
Très tôt, sa mère la destine à une carrière d’artiste et lui fait prendre des cours de chant, d’équitation et de danse.
Lorsque la seconde guerre mondiale éclate, la famille immigre à Los Angeles.
Sa maman va alors tout faire pour attirer les feux des projecteurs hollywoodiens sur sa fille au regard violet.
Remarquée rapidement, la petite va enchainer les petits rôles dans des supers productions.
En 1944, elle obtient le premier rôle dans Le Grand National.

C’est le début d’une longue et belle carrière.
Son physique incendiaire lui vaut rapidement, et ce malgré son jeune âge, des rôles d’adulte.
Elle est vite choisie pour de grands rôles dans des films réalisés par des poids lourds du cinéma Hollywoodien.
Nous pouvons citer rapidement : Ivanhoé de Richard Torps en 1952, La piste des éléphants de William Dieterle, Géant de George Stevens avec l’éternel James Dean, L’arbre de vie de Edward Dmytryk.
Mes ses films les plus marquants demeurent La chatte sur un toit brûlant de Richard Brooks.
Tout juste veuve, elle est extrêmement touchante.
Tiré d’une pièce de Tennessee Williams, ce rôle lui vaut une nomination pour l’Oscar de la meilleure interprète féminine tout comme le suivant dans Soudain l’été dernier (également de Tennessee Williams).
Au zénith de sa beauté, Elizabeth enflamme les spectateurs et devient la coqueluche d’Hollywood.
En 1963, son interprétation de Cléopâtre, film au budget pharaonique, consacre son talent et sa sensualité.
Son coup de foudre pour Richard Burton, son partenaire à l’écran, transparaît et rend leur interprétation criante de vérité.
Leur passion sauvage magnifie l’histoire.
Dés lors la chute semble inéluctable.
Si ces films suivant connaissent encore un succès retentissant (La mégère apprivoisée, Reflets dans un œil d’or ou Cérémonie secrète), la critique commence à se faire moins tendre.
Elle reçoit néanmoins un oscar pour son rôle dans Qui a peur de Virginia Woolf? Peu à peu, les journalistes la snobent, la raillent.
Malgré une filmographie encore fournit dans les années 70, ses rôles sont moins marquant.
L’essentiel de sa carrière s’est bâti sur sa beauté.
Malheureusement, ce “talent” se fane rapidement.
A partir de la fin des années 70, ses apparitions se font nettement plus rares et dans des productions plus mineurs.
Elle enchaîne quelques temps des petits rôles à la télévision, quelques doublages puis annoncent en 2003 sa volonté de mettre fin à sa carrière.
Si Elizabeth Taylor a été une grande actrice, elle a également été une véritable croqueuse d’hommes.
On lui compte pas moins de huit mariages (dont deux avec Richard Burton) et de nombreux amants.
Parmi ses conquêtes les plus célèbres, relevons Nikky Hilton (l’héritier de la chaîne d’hôtellerie et son premier époux), Mickael Wilding (dont elle a deux fils), Mike Todd (avec qui elle a une petite fille peu avant que celui-ci se tue dans un accident d’avion), Eddie Fischer, Richard Burton (qu’elle épouse deux fois de suite), le sénateur John Warner, Larry Fortensky, George Hammilton ou même Franck Sinatra !Pour finir, notons que le plus beau rôle de sa vie a surement été celui de combattante du virus du VIH.
Sensibilisée dés les années 80 par ce nouveau fléau, elle se lance immédiatement dans la lutte et aide à la création de l’American Foundation for AIDS Research (amfAR).
Elle multiplie les actions de prévention, d’information et les collectes de fonds.
Elle créé même un centre consacré à cette tâche en 1991 : The Elizabeth Taylor AIDS Foundation.
Selon certaines estimations, elle aurait collecté plus de 50 millions de Dollars pour la recherche.
C’est donc plus qu’une merveilleuse actrice, qu’un monstre sacré, qu’une beauté ravageuse qui disparait cette semaine : c’est une grande dame ! Repose en paix Lady Elizabeth Rosemond Taylor !Sources : Wikipedia, Fox Newselizabeth taylor carrière

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