Selon le bulletin de 6 heures de Météo-France, la deuxième vague de canicule de l’été devrait reculer le mardi 13 août, avec uniquement neuf départements du sud-est restant sous vigilance orange. Il s’agit du Rhône, de l’Ain, de la Haute-Savoie, de la Savoie, de l’Isère, de la Drôme, des Alpes-Maritimes, de la Haute-Corse et de la Corse-du-Sud. Le jour précédent, quarante départements avaient été mis en alerte à ce niveau de vigilance en raison de la chaleur. Seuls les Alpes-Maritimes et les deux départements corses devraient toujours être sous vigilance orange le mercredi, informe Météo-France. De plus, l’Allier, la Loire, l’Averyon et le Tarn sont maintenant sous la même vigilance orange pour orages que le Cantal, la Haute-Loire et le Puy-de-Dôme.
Des orages sont prévus dès la mi-journée de mardi sur le Massif central, avec des précipitations atteignant possiblement « 30-50mm/24h ou même localement 60-80mm/24h », et des rafales pouvant aller jusqu’à 100km/h en certains endroits.
D’après des mesures temporaires de Météo-France, la température avait atteint 41,4 °C à Pissos (Landes), 41,3 °C à Cazaux (Gironde), 38,3 °C à Niort (Deux-Sèvres) et 37,3 °C à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) dimanche dernier.
L’importance de la vigilance face aux épisodes de forte chaleur en France a été soulignée lundi, avec des températures allant de 34 à 38 degrés Celsius dans la majorité des départements classés en alerte orange. Toutefois, cette canicule, qui est la seconde après celle survenue fin juillet, ne présente pas de caractère exceptionnel en termes de durée et d’intensité. La météo a émis une alerte de niveau orange et non rouge, qui est le niveau d’alerte le plus élevé, comme c’était le cas fin août 2023.
L’année en cours est susceptible d’être la plus chaude jamais enregistrée dans le monde, selon les estimations de l’observatoire européen Copernicus. Bien que l’été ait été relativement doux en France, ce n’était pas le cas dans d’autres régions. Des températures records ont été observées en Grèce, au Japon et au Maroc, où le mercure a dépassé les 48°C. En outre, l’Europe a connu son deuxième mois de juillet le plus chaud.
La France a subi des pertes humaines en raison de ces conditions météorologiques extrêmes, avec 5 000 décès au cours de l’été 2023 et 7 000 pendant l’été 2022, selon Santé publique France. La majorité de ces victimes étaient âgées de 75 ans et plus.
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