Une déclaration faite à l’Agence France-Presse par le gouverneur local a signalé qu’au Kenya, une rupture de barrage au nord de Nairobi a causé au moins 42 décès. Le pays a été ébranlé par des pluies diluviennes depuis mars, qui ont eu des conséquences mortelles. Selon Susan Kihika, la gouverneure, le bilan de 42 morts est provisoire car il y a toujours des individus pris au piège dans la boue que les secours tentent de retrouver.
La rupture du barrage a eu lieu près de Mai Mahiu, dans la vallée du Rift, à une distance d’environ 100 kilomètres au nord-ouest de Nairobi. Elle a entraîné la destruction de maisons et l’inondation de routes, qui sont maintenant fermées à la circulation.
Vendredi dernier, le gouvernement a averti la population de se préparer pour des précipitations plus intenses. Il a également annoncé un bilan initial de 76 victimes des inondations depuis mars.
La « saison des grandes pluies » a commencé fin mars au Kenya et devrait se prolonger jusqu’à fin mai ou début juin. Cette année, dans de nombreux pays d’Afrique de l’Est, ces pluies saisonnières coïncident avec le phénomène climatique El Niño, commencé mi-2023 et qui pourrait durer jusqu’au mois de mai, comme prévenu par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) le 5 mars.
Une situation similaire s’est produite en 2018 au comté de Nakuru, où se situe Mai Mahiu. La rupture d’un barrage due à des pluies torrentielles avait alors entraîné la mort de 48 personnes.
En effet, le policier suspecté d’avoir tué sa femme est en fuite depuis la date du 28 janvier de la même année.