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12 avril 2024 21 h 09 min

« Paris 2024: Contrôles sanitaires renforcés restaurants »

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Dans le contexte des Jeux Olympiques à venir, les inspections sanitaires sont accrues dans les zones proches des sites olympiques. Il s’agit notamment de garantir l’hygiène des huiles de friture, du fonctionnement des hottes de cuisine, de la propreté des poêles et de détecter toute présence de rongeurs. Ces mesures concernent principalement les restaurants, les services de traiteur, les boulangeries, les collations et les supérettes.

Marc Fesneau, le Ministre de l’agriculture, a récemment inspecté un restaurant à Saint-Ouen, une banlieue de Seine-Saint-Denis qui accueillera une partie du village olympique, accompagné d’un inspecteur. Bien que la visite ait été prévue, elle donne l’impression que l’État essaye de « surveiller pratiquement tous les établissements à proximité » des sites olympiques, selon le cabinet du ministre.

Dans la seule localité de Saint-Ouen, cela équivaut à « plusieurs centaines d’établissements », selon Xavier Rosière, un membre du personnel de gestion à la Direction de la protection des populations de Seine-Saint-Denis. Récemment, une boulangerie voisine au restaurant inspecté a été fermée suite à la découverte de rongeurs. Le propriétaire sera autorisé à rouvrir lorsqu’il aura appliqué les « actions correctives nécessaires ».

Depuis le début de l’année, le ministère déclare avoir effectué « déjà 1 500 inspections ciblées JO » en Île-de-France. Selon le cabinet du ministère, une « intoxication alimentaire collective » constitue un des risques les plus élevés dans l’organisation des Jeux Olympiques de Paris, car cela peut non seulement menacer l’organisation des compétitions si les athlètes tombent malades, mais peut également nuire à la réputation de la France.

Le ministère a confirmé que les 142 fonctionnaires de l’État habituellement responsables de ce type de contrôles dans les départements hébergeant les événements olympiques seront soutenus par 31 renforts, en équivalent temps plein (ETP), « dont 26 en Ile-de-France ». De plus, les effectifs de l’agence de santé Anses ont été augmentés, « de sept ETP », afin « d’augmenter nos capacités d’analyse en laboratoire et donc notre réactivité en cas d’événement sanitaire », explique le ministère.
Avant le début des Jeux, l’Etat envisage également d’examiner « tous les établissements » qui fourniront de la nourriture au sein des sites olympiques. Marc Fesneau et son équipe soulignent : « Il serait vraiment délicat si nous avions plusieurs centaines de milliers de personnes qui tombent malades en même temps ». On estime que treize millions de repas ou de casse-croûtes seront servis uniquement dans les sites labellisés Jeux Olympiques, comprenant les cantines pour les athlètes et les bénévoles, ainsi que les stands de restauration pour les visiteurs.