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10 avril 2024 11 h 07 min

« Président Sénégalais ordonne bilan économique vaste »

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Bassirou Diomaye Faye, le récent président du Sénégal, a sollicité le 9 avril auprès de son Premier ministre, Ousmane Sonko, une analyse approfondie de l’état économique et financier du pays, et l’élaboration d’un plan d’action, tel que mentionné dans un communiqué. Faye, qui a pris ses fonctions au début d’avril suite à une victoire impressionnante à l’élection présidentielle basée sur la promesse d’un changement systémique, a exigé de Sonko une évaluation générale des programmes et projets, une vue d’ensemble sur les finances publiques, les relations internationales et les partenariats public-privé, selon un communiqué diffusé après le premier conseil des ministres du nouveau gouvernement.

En outre, le président a demandé au gouvernement de finaliser d’ici la fin avril 2024, le plan d’action gouvernemental, en respectant un calendrier précis pour atteindre les objectifs établis, en adéquation avec le programme qu’il a soutenu pendant sa campagne. Il a également ordonné de lancer sans tarder une politique audacieuse de reprise de l’économie nationale, en coopération avec le secteur privé, particulièrement national.

Face aux ministres, Faye a affirmé avoir été choisi dans le but d’opérer une « rupture fondamentale » et une « transformation systémique à toutes les strates de la vie économique et sociale ». Il a également remarqué une augmentation de l’impatience et des demandes de la population face à la situation économique du pays.

Avec une population de 18 millions de personnes, le Sénégal, un pays structurellement faible et sensible aux crises internationales, a été lourdement touché par la pandémie de Covid-19 et les conséquences du conflit en Ukraine, ce qui a ralenti une croissance autrefois robuste mais inégalement répartie. Monsieur Faye assume désormais la responsabilité d’un pays où au moins un tiers des Sénégalais se trouve dans la pauvreté, avec un taux de chômage officiel proche de 20%, des disparités socio-économiques persistantes, un endettement élevé et une inflation importante. Les investissements ont diminué en raison des tensions sociopolitiques qui ont prévalu pendant trois ans.