Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne et candidate des élections européennes de juin pour le Parti populaire européen (PPE), a insisté sur l’importance de « protéger prospérité et sécurité » en Europe face aux « offensives » de la Russie lors d’un discours à Athènes, le dimanche 7 avril.
Elle a déclaré lors du quinzième congrès du parti de droite grec Nouvelle Démocratie, désormais au pouvoir, que « les enjeux des élections à venir sont énormes. Notre Europe paisible et unifiée fait face à des défis inédits ».
Selon elle, l’action déstabilisatrice de la Russie va bien au-delà de son comportement agressif envers l’Ukraine. Elle a souligné que les « offensives hybrides de la Russie contre l’Europe », incluant « la manipulation des médias sociaux et l’exploitation des migrants », font partie d’une menace plus vaste.
Quant aux tendances populistes et démagogiques de l’extrême droite se manifestant dans les partis AfD en Allemagne, Rassemblement national en France, et Confédération en Pologne, von der Leyen a jugé qu’elles étaient motivées par « les amis de Poutine qui essayent de réécrire notre histoire ».
Avec des sondages qui prévoient une montée de ces partis aux élections européennes du 9 juin, la présidente de la Commission européenne a fortement exprimé que ces forces « aspiraient à ruiner notre Europe. Nous ne permettrons jamais que cela se produise ». Elle a affirmé que « notre mission est de réagir », ajoutant que « nous protégeons l’Europe. Nous protégeons la démocratie. Nous protégeons la prospérité et la sécurité. »
Elle a souligné l’importance d’« augmenter les budgets de la défense européenne » et a félicité « l’aide précieuse » du premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, dont la nation fait partie de ceux qui « montrent l’exemple », en allouant plus de 2 % du produit intérieur brut à la défense.
La Grèce est « le commencement de ma campagne (…) et je ne peux pas envisager un meilleur point de lancement », a déclaré la présidente de la Commission, invitée au congrès de Nouvelle Démocratie, qui s’est déroulé de vendredi à dimanche après-midi.
En effet, le policier suspecté d’avoir tué sa femme est en fuite depuis la date du 28 janvier de la même année.