La tendance est maintenant au tourisme villageois.
Village, ce terme, dédaigné en quête d’exotisme, de nouveauté.
Fatigués des grandes tours, des avenues somptueuses, ils veulent retrouver un cadre plus authentique, et tout à fait inédit pour le regard de l’Occidental.
Le tourisme villageois largement vanté par des personnes chanceuses qui ont pu se rendre dans ces pays étrangers, et d’y découvrir ces charmants villages d’un autre âge, par exemple des maisons en briques rouges au toit de chaume, hautes sur pieds, regroupés dans une même enceinte, entourés de hauts murs en terre battue.
Ce sont encore ces cases plantées sur pilotis, plus petites, plus frêles d’aspect, mais combien rafraîchissantes.
En fait, là vivent les natifs du pays, des gens tout à fait charmants qui gardent une spontanéité naturelle.
Ils vous saluent chaleureusement, ils savent encore sourire, prendre le temps de parler avec vous.
Parfois, c’est du mot à mot, mais ils arriveront à communiquer avec vous.
Mais vous pouvez avoir l’agréable surprise de parler à quelqu’un qui manie très bien votre langue.
C’est l’instituteur ou un autre retraité qui, comme Ulysse, est retourné, plein d’usage et raison, vivre à la maison ancestrale.
Ces villageois sont prêts à héberger les touristes.
Ils sont déjà formés au rudiment de la restauration et de l’hébergement.
Ils seront vos guides, des guides intarissables, dont les explications des coutumes, l’histoire du village, sinon du pays, vous émerveilleront.
À leur contact, vous vivez un autre rythme.
Vous découvrirez de nouvelles valeurs, vous comprendrez des pratiques qui dans votre ignorance ont pu vous paraître barbares.
Ce voyage forme, éduque, enrichit.
Les voyageurs s’enrichissent au contact de ces villageois, et ces derniers s’enrichissent pareillement au contact de leurs hôtes, sur le plan linguistique, culturel, mais aussi financier.
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