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Tout sur la tapisserie d'Aubusson

Les origines et inspirations Les origines Rien n’est moins sûr que l’origine de la tapisserie.
Certains pensent qu’elle doit son origine à des Sarrasins qui se seraient installés sur les rives de la Creuse, après la défaite de Poitiers en 732.
D’autres penchent plutôt pour une origine liée à Louis Ier de Bourbon, alors comte de la Marche.

En 1331, il confirme les privilèges d’Aubusson et il épouse Marie de Hainaut.
Il aurait alors incité des tapissiers flamands à venir s’installer sur les bords de la Creuse qui était déjà connue pour la qualité de ses eaux acides, une qualité très utile pour dégraisser la laine et alimenter les teintures.
Les premières tapisseries connues d’Aubusson datent de 1501 et on les doit aux frères Augeraing.
Les inspirations Les lissiers tissèrent d’abord des « verdures », comme la suite des tapisseries d’Anglards de Salers, par exemple.
Ils tissèrent aussi beaucoup de scènes de chasse (à la licorne, au loup, au lion, au sanglier), ou de scènes religieuses et mythologiques.
A partir du XVIIIe siècle, les peintres jouèrent un rôle important.

Isaac Moillon a réalisé de nombreux cartons, et ce, avant même que la tapisserie reçoive le titre de Manufacture royale en 1665.
Jean-Baptiste Oudry eut une influence très forte sur la tapisserie française et sur la tapisserie marchoise.
Il fournit le carton des Métamorphoses d’Ovide, avant de devenir directeur artistique des Manufactures de Beauvais et des Gobelins.
De nombreux artistes fournirent des modèles, mais la Révolution marque un coup d’arrêt pour la tapisserie qui rebondit en fabriquant des tapis de pied et de la tapisserie commune.
Si le XIXe siècle fut terne, 2 hommes, au XXe siècle, donnèrent un nouvel élan à la tapisserie : André-Marius Martin, puis Eli Maingonnat qui rencontra le peintre Jean Lurçat à Paris, lors de l’Exposition internationale de 1937.
Celui-ci aborda la technique du carton numéroté et modernisa la tapisserie.
Comment reconnaître une tapisserie d’Aubusson Dans le tissage, la marque de l’atelier doit figurer (M.
R.
Daubusson, XVIe-XVIIIe s.
M.
R.
de Felletin).
Pour les tapisseries du XXe siècle, en plus de la marque de l’atelier, doivent figurer la signature de l’artiste et le numéro de tissage.
On doit également trouver un bolduc, une petite pièce cousue à l’envers de la tapisserie, qui indique le nom de l’atelier, celui de l’artiste avec sa signature, les dimensions et le numéro de tissage.
Chaque modèle est limité à 8 exemplaires.

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