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20 avril 2020 4 h 50 min

Quel avenir pour le tourisme spatial ?

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Afin de rentabiliser les coûts d’une industrie devenue extrêmement chère compte tenu des changements politiques et de la fin des subventions étatiques, l’agence spatiale russe propose des voyages dans l’espace à bord de fusées Soyouz pour la modique somme de 20 millions de dollars.
Dans les années 2000, seule une petite poignée de privilégiés a eu la chance d’effectuer le grand saut dans l’espace pour admirer la planète bleue en direct du ciel.

Depuis, une société européenne et une société britannique ont lancé des projets d’avion-fusée permettant les voyages spatiaux civils.
Ces prototypes au look hybride futuriste séduisent beaucoup puisque plus de 400 réservations ont déjà été effectuées sans que le modèle ait encore effectué le moindre vol.
Comparés aux voyages Soyouz, les prix en avion-fusée sont du domaine des Low Cost : 150 à 200 000$ le billet.
On annonce les premiers vols pour 2012.
Et que dire des projets d’hôtels spatiaux ? Utiliser la station orbitale déjà en place pour aménager un espace de repos semble être une bonne idée.

Mais là encore, la nuit d’hôtel avec vue sur la Terre à travers un hublot va revenir horriblement chère aux éventuels amateurs.
À quand, les séjours sur la lune ? Pour demain sans doute, quand un entrepreneur n’ayant pas froid aux yeux aura concrétisé son projet d’installer des infrastructures habitables et sûres sur notre vieux satellite.
Les volontaires se bousculeront alors sans doute pour y séjourner.
Au programme : le voyage aller-retour, le séjour complet et les loisirs du type sortie en combinaison autonome ou promenade en jeep lunaire dans les cratères au clair de Terre.
Un superbe programme attractif, mais à quel prix ? Le tourisme spatial a sûrement de beaux jours devant lui.
Le coût exorbitant actuel de ce genre de tourisme est principalement dû au manque de moyens et d’investissements consacrés au développement de cette activité pour le moment.
Lorsque ce sera le cas, on assistera alors à une forte demande du consommateur qui se traduira par une offre croissante et donc par une baisse vertigineuse des prix.
Mais en attendant, on peut toujours rêver.