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11 avril 2020 10 h 55 min

Analyse et critique du film The Spirit

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Synopsis Un héros Denny Colt est un policier modèle, un mari modèle, un citoyen modèle.
De fait, il ne semble pas avoir sa place à Central City, ville fictive rongée par la corruption et le crime.
Après avoir pris une balle dans le cœur, Colt revient d’entre les morts.

Déjouant les lois de la nature, apparemment invincible, il devient The Spirit, héros au-dessus des lois et règlements, pour protéger les rues.
Son combat Il affronte ainsi régulièrement La Pieuvre, qui approvisionne la ville en drogue et parait aussi insensible à la mort que The Spirit.
Mais dans sa lutte pour la justice, The Spirit va être confronté à l’origine de sa nature surnaturelle.
Devant conjuguer avec les fantômes de son passé, sa jeunesse torturée, et ses objectifs présents d’éradication du mal, The Spirit ne devra pas perdre de vue pourquoi il incarne désormais l’esprit de Central City.
Donc il n’y a là rien à voir avec le film de Spirit le cheval.
Portée La forme Au niveau graphique, comme dans les différentes touches de folie qui essaiment dans le film, ou par le casting alléchant, The Spirit essaye d’être un pendant à Sin City.

Pourtant, le film ne parvient qu’à être une caricature de Dick Tracy.
Certains plans sont niais, tentant d’insuffler un peu d’un charisme que seul Samuel L Jackson vient donner.
En plus, The Spirit porte des converses.
Pourtant, de beaux jeux de lumière parfois, autour du noir et blanc, sont à signaler, fidèles à une adaptation de comique.
Et le second degré est parfois réussi (« Ce chat mérite d’être vengé »).
Le fond Mais les introspections sont ennuyeuses.
Le lien héros-ville est très peu travaillé, si ce n’est dans la parole.
De plus, la place de choix des femmes est très gênante.
La plupart d’entre elles sont dépeintes comme des groupies abruties par la célébrité et le mystère.
La seule avec du caractère est, au contact du Spirit, bien vite renvoyée à son image d’enfant aux yeux qui brillent pour le membre d’un boys band quelconque.
La seule à jurer dans le tableau est Scarlett Johansson, au jeu ridicule, stéréotypé, n’usant même pas du charme potentiel de l’actrice.
Conclusion Sans être totalement raté, The Spirit le film semble emprunter un costume qui lui est trop grand, faisant du film une pâle copie.