L’auteur Buichi Terasawa est né le 30 mars 1955 dans l’île d’Hokkaido.
Après des études raccourcies, il se consacre à ce qui l’intéresse : le dessin.
Il crée ses premières histoires pour jeunes filles, avant de devenir l’assistant du célèbre Osamu Tezuka.
Il devient très vite indépendant et publie sous son nom, en 1977, les premières histoires de Cobra.
Il fixe ainsi sa personne fétiche autour de laquelle il organisera toujours son travail.
Il sera publié en français aux éditions Dynalmic en 1998, puis adapté au dessin animé et au cinéma.
Vingt millions de ses albums ont été vendus dans le monde.
Le personnage de Cobra C’est l’histoire d’un simple employé de bureau, du nom de Johnson qui par l’entremise, d’une société futuriste Dream Corp, qui vend du rêve, devient un héros légendaire Cobra, doté, à la place de son bras gauche, d’une arme surpuissante : le rayon delta.
Les personnages secondaires sont innombrables, citons : Cadongo, un lutteur professionnel, Canos, un survivant d’un peuple disparu qui aide Cobra grâce à sa faculté de changer d’apparence, Jeak qui règne sur le peuple des Sodès que Cobra aidera dans sa reconquête du pouvoir.
Ils sont aussi innombrables que sont les histoires elles-mêmes (20 volumes), citons : « Le retour de Cobra« .
« Le marchand de morts ».
« La déesse de Cid ».
« L’œil de Dieu ».
« Les croisés de l’enfer… » Une deuxième série « Cobra The Space Pirate » verra le jour en couleur, publiée au Japon en 1995 et en France en 2007, dont « Cobra The Psychogun 1 et 2″.
La déclinaison en dessins animés Cobra connaîtra un énorme succès à la télévision dans sa traduction en série de dessins animés, 31 épisodes en 1982 puis une nouvelle série en 2009 et 2010 de 13 épisodes.
En 1982, « Cobra le film » sortira.
Il s’agit de la reprise des trois sœurs royales capables de contrôler la trajectoire de la planète Myras.
Bref une histoire spatio-temporelle avec collision de planètes à la clef.
On peut aussi considérer que le fond de cette histoire, un homme ordinaire à la poursuite de sa mémoire suite à une intervention technologique sous forme de rêve simulé, a inspiré Philip K.
Dick dans sa nouvelle « Souvenirs à vendre », adaptée au cinéma dans « Total Recall ».
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